Aux dernières élections politiques j’ai décidé de ne pas voter. Même si j’ai toujours pensé que l’abstention c’est une privation typique du masochisme et du n’importe quoi : en laissant à d’autres le pouvoir de décider sur la vie de tous ! Entre-temps, la démocratie – c’est-à-dire la faculté de déterminer sur le propre destin en public – a été déclarée désormais insignifiante par les nouveaux « patrons de la vapeur » dans le monde, situés à Davos. Lesquels définissent depuis des décennies les buts de la politique du monde. Indépendamment des élections : aussi bien qu’elles soient gagnées par la droite ou par la gauche ! En effet, on est arrivé au point de devoir rappeler le fait que la politique ne dispose pas des principes qui devraient vraiment la fonder et la diriger. Raison pour laquelle aujourd’hui on la doit absolument refonder dans ses directives publiques morales et anti-gnostiques.

Tout d’abord, pour changer la réalité il faut la voir critiquement. Actuellement la politique est devenue depuis longtemps politicienne avec discussions infinies, au model des « talk-shows »…
L’apparent antagonisme irréductible entre libéralisme et communisme n’est pas réalistique : le premier est seulement le survivant de la faillite avouée spontanément par le deuxième, en modalité publique et mondiale, avec la chute de l’intérieur du mur de Berlin. Par les mêmes qui l’avaient sanguinairement bâti deux décennies avant. On oublie très vite en Occident l’essentiel : le problème le plus crucial du temps est, dans le fonds toujours celui des dirigeants communistes faillis, par exemple de l’Allemagne-Est, qui se préoccupaient de s’expatrier même au Chili du fasciste tyran Pinochet ! Cette totale et inimaginable absurdité devait aussi être expliquée point par point à l’incrédule Mitterrand qui, main dans la main de Kohl, se faisait expliquer comment on était arrivé, pour les gauchistes, à l’incroyable ! Sur le plan dialogique et théorétique, il a ainsi débuté aussi le lent et inarrêtable déclin de l’idéologie communiste : qui avait dû commencer à s’humilier aussi à cause d’une pénurie alimentaire épouventable et fatale de tout l’Est collectiviste. Mais la survie de l’idéologie du symétrique capitalisme dit « infini » – autant faux – avec son État absolu Léviathan de Hobbes, est en train de faussement prolonger son existence actuelle avec beaucoup de guerres provoquées et conduites dans le monde, avec à la tête les États-Unis (même si en modalité déjà très douteuse). Encore en activité et en pleine action même actuellement. L’idéologie marxiste et communiste est en effet le produit d’une filiation (en plus chronologiquement aussi postérieure) de la pensée capitaliste, autant despotique avec sa « démocratie » toujours au fond totalitaire et belliciste par conception à cause de son idéologie si bien jamais trouvée inférieure, avec évidence, à autre formule politique, notamment à cause de sa vision contre la propriété privée… Même si apparemment meilleure et incomparable, car plus libre de son supposé contraire collectivisme. Dans la particularité anarchiste et hédoniste, cependant toujours plus clocharde à cause des aussi programmées crises économiques… Le tout fondé sur une infinie discussion opinioniste et orpheline de principes indispensables supérieures de référence. Fatalement contestables car non disponibles et non appartenant, par définition, à la catégorie politique (donc inévitablement destinée à devenir toujours politicienne). Même pour avoir décidé que l’idéal pour l’humanité serait une diminution de la moitié de sa population mondiale, déjà en acte depuis un demi-siècle !

La crise de la Renaissance de la civilisation occidentale a provoqué la dissipation politicienne selon laquelle toute la culture mondiale – caractérisant fondamentalement le libéralisme (à droite) et le communisme (à gauche) – ont montré leur unique et seule nature originaire inconsistante.
Le prix du progressisme même apparemment intelligent, mis en acte par la soi-disant modernité philosophique qui est en train d’abandonner toute la civilisation du très long Moyen-âge (duré presqu’un millénaire), a été le relativisme rationaliste. Il a presque liquidé – cinq cents ans durant – toute la civilisation rationnelle et transcendante qui a constitué l’histoire salvifique de base pour toute l’humanité. Avec l’incroyable progrès de la soi-disant Technique, scientifique et technologique, on a dû payer le prix du scientisme et du gnosticisme immanentiste, étatiste et athéiste ! Cela a amené toute l’humanité presque dans le cul-de-sac, actuellement aussi de la définitive guerre nucléaire autodestructive totale de la civilisation et non seulement. Fatalement, le contraire du progressisme sans transcendance et, disons, factuel è l’opposition qui devrait être définie « conservation mais progressive ». Au contraire, il est systématiquement dégradé à fausse réaction réactionnaire, de droite. En oubliant que c’est la dissipation globale nauséabonde qui s’è imposée dans tous les domaines. Encore on est ébloui par la falsification historique de la civilisation dans l’idéologie moderniste et positiviste de l’inévitable régressions stratégique : celle de l’immanentisme dit moderne. Dont, sur le plan politique, transforme (comme niveau le plus haut de la liberté humaine, en tant que valeur maximale jamais atteinte par l’arbitre factuel), en option infiniment transformiste, aujourd’hui surtout ambientaliste et sanitaire-sociologiste.

Tout dépend désormais de la reconnaissance objective de la Vérité transcendante, contre l’idolâtrie du rationalisme immanent et moderniste, d’où s’est presque perdu la politique.
Le refus systématique de la pensée dite moderne (en réalité moderniste et sécularisée) de se conjuguer avec la pensée transcendent est fondée sur la méconnaissance du réel. Que l’on se rappelle du rapport inviolable Foi-Raison avec la priorité absolue attribuée à la première composante divine ! Il comporte la privation essentielle du principe de Vérité. Lequel n’est pas autre chose que l’affirmation injustifiée et artificielle sans la politique de sa réelle unique Vérité. Cette soustraction injustifiée et artificielle sans la politique de sa réelle unique Vérité ! Que n’est que l’affirmation du Bien commun ! C’est-à-dire le principe moral qui soutient sa bonté, beauté et vérité aussi factuelle et évidente. Plutôt que, comme déjà à peine indiquée, toute la Vérité qui a été complètement déniée, dans sa même existence, avec le relativisme des différentes phénoménologies mentales et opinionistes de l’unique réel existant. Ceci permet de reconnaître le toujours aimable et rationnel Bien destiné, téléologiquement par vocation, en relation à celle toujours transformée en Grâce divine, gratuitement conçue ! C’est du transcendant qui est concevable le véritable développement personnifié dans le Don éternel, dans lequel l’intelligence et le volontarisme humains prennent leur place harmonieuse. En réalité seulement lorsque la Foi, avec sa véritable e unique Religion catholique, aura résolu son opérationnelle suprématie sur la Raison avec sa politique, pourra être conçu l’ordre divin suprême, divin et naturel. La possible et toujours recourent contradiction entre les deux visions, aujourd’hui globales, peut être résolue seulement à sa racine. Celle inéliminable du naturalisme aussi Révélé avec le Christianisme christocentrique ! Tous les essais actuellement ou prochainement en cours, sont de fonder précocement au moins un nouveau parti catholique ou de justifier l’engagement de Catholiques dans des organisations politiques bourgeoises existant et fatalement politiciennes plus ou moins anticatholiques. Ils sont destinés à faire faillite d’une façon miséreuse et tragiquement, car non générés et alimentés théologiquement par la sapience catholique. Celle aujourd’hui jaillie d’une façon accomplie par l’Observatoire Van Thuân de Trieste, consacré notamment à la Doctrine Sociale de l’Église. Et dirigé par le plus grand et immensément duo qui, depuis ce troisième millénaire, avec son ex-président archevêque Crepaldi et son directeur Stefano Fontana, gigantesque philosophe-théologien très moderne dans l’approfondissement de la Tradition, avec la plus vaste et qualifiée équipe de penseurs catholiques pétriniens, sont en train de ramener la Doctrine catholique en dehors de la crise épocale moderniste de l’Église apostolique et romane, tout au moins d’un point de vue théologique ! Sans une rigoureuse Doctrine sociale et sans Autorité prestigieuse, comment pourrait-elle l’Église, complètement en crise dans le modernisme le plu relativiste et en intermittence, se diriger et conduire le monde désorienté ? Dans le chemin de la Vérité christocentrique, aussi de la politique dans la grande civilisation connue de l’histoire.

C’est le relativisme rationaliste et inévitable des « vérités plurielles » et subjectivistes à paralyser – même partiellement, mais en modalité déterminant e aussi dictatoriale – les décisions politiques. Dieu n’est pas neutral : n’est pas possible vivre sans Son indispensable présence transcendent.
En effet, il est illusoire la volonté artificielle de supprimer – comme la philosophie a fait historiquement et de fait positiviste – toute la transcendance dans la réalité, en l’appauvrissant et en la bouleversant monstrueusement. Ainsi faisant, il ne peut que se remplacer à ce pillage de pur vol, à l’enseigne du toujours discutable débat politicien. Lequel hypnotise, dans la continue et infinie action, l’impossible activité libre et publique, handicapé dans son âme qui devrait la vivifier. D’où l’exemple de s’abstenir du vote politique – le mien comme celui déjà de beaucoup d’autres – pour développer aussi la conscience dans la culture de la limite intrinsèque des activités propres à la dimension publique. Limite non dépassable, à preuve de l’inefficience et de la mésaventure post-humaine et jacobine. Il est inévitable, après qu’on a expulsé Dieu de la lutte vitale et politique, qu’on ne puisse que s’attendre autre que la même expulsion – plus ou moins rapidement – de l’homme lui-même. En effet ! Seulement la vraie religion peut, en la rendant indépendante, comme le dit génialement le dit Fontana, engendrer dans la politique sa propre autonomie : l’opération est apparemment contradictoire dans le faux antagonisme de « dépendance » et « autonomie ». Toute la culture de la civilisation chrétienne (c’est-à-dire occidentale mais en vocation universelle !) le démontre. Seulement dans la dimension aujourd’hui catholique est possible penser d’obliger » – dans le sens d’adresser – la soi-disant « laïcité » à être soi-même jusqu’au bout. Et à réaliser toute sa vocation spécifique. Autrement, il est fatal que dite « laïcité » se transforme rapidement en réel laïcisme et la politique en activité politicienne et immanente. C’est ce qui est en train de se passer toujours dans tous les Pays, avec des mesures et des critères plus ou moins équivalents. Raison pour laquelle elle agit avec toutes les catégories d’une nouvelle et effective religion absolue dite « laïque », d’une religiosité truquée et mensongère sans Dieu. Voici ce que devra témoigner, peut-être pour un long période, la nouvelle abstention politique au vote, non n’importe quoi et toujours déclaré à l’avance. Aussi pour éviter de combattre l’odieux intégralisme (surtout islamique) du totalitarisme partisan « religieux »-politicien ou dans la confusion primitive et barbare, dans la conception relativiste de la chose publique.
La politique ontologique vraie que le monde d’attend qu’elle arrive vraiment – si bien encore bien loin de sa conscience – doit se déployer afin qu’elle soit encore dominante dans sa direction centrale et indispensablement prestigieuse. Mais elle doit être aussi protégée dans sa position privilégiée, comme Autorité dans la légitime et conséquente autorité antimoderniste et comme Seule religion véritable : garantie de toute tentation hérétique, qui toujours continuera à se produire.

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