Dans une première et dernière analyse, le monde est tragiquement dominé par les gnostiques. Mais qui sont-ils vraiment les gnostiques ? Deux grandes mystifications font confusion dans les idées courantes sur le mot gnostique ou l’équivalent péjoratif agnostique : ils sont d’abord la parole « religieux », entendue habituellement comme nomme propre et non comme adjectif (attribuable de nos jours à tous, à gauche mais aussi à droite et au centre); et l’autre parole, « rationalité », avec sa seule actuelle acception de rationalisme aussi subjectif et toujours relativiste ! Le gnosticisme est ainsi modernement attribué à la conception uniquement personnaliste, dans le sens de sa dite suprématie de « liberté indépassable » de l’homme individualiste !

La perte de sens des deux termes constitue la soustraction violente à la culture que la pensée soi-disant moderne a imposée au monde. Raison pour laquelle on ne pense plus à la religiosité comme qualité fondamentale de la Personne, dans la Société qui la précède et la fonde ! Avec la naturelle dépendance au principe suprême de la Liberté métaphysique par rapport à l’arbitraire bestial.
La plus colossale mystification de note époque est l’idolâtrie du politicien, non de la noble politique. Laquelle a toujours l’indispensabilité d’être précédée et dépendante par la catégorie de la morale. En tant que parole solitaire, en effet, la politique ne la possède pas ! Elle devrait en être illuminée et subordonnée dans chaque son détail. Sans morale de référence constante, la politique devient fatalement activité politicienne. Raison pour laquelle, ses trois tendances classiques (gauche, droite ou centre), paraissent opérationnelles en modalité systématiquement orpheline et folle, à cause de la perdue « génitorialité » conceptuelle. À partir de la dernière civilisation intégrée et intégrale – celle médiévale toujours à priori injustement dénigrée dans la soi-disant pensée non seulement occidentale ! Qui a été privé de son inéliminable conception morale : c’est-à-dire Chrétienne catholique, qui l’avait alimentée et directe. La chose arrive en l’occurrence – on pourrait dire automatiquement – mais sans la conscience intellective qui doit aussi l’informer et diriger, toujours à la source. D’où l’impossibilité de pouvoir même seulement dialoguer entre les différentes positions dites actuellement politiciens (en réalité fatalement pré-politiques). Lesquelles rendent structurellement incompréhensibles les bavardages de notre monde politique  fatalement dégradés, désormais internationales. En surcroit, subordonnés aux idéologies – même apparemment muables –  aux lignes de conduite soi-disant stratégiques, mais réellement arbitraires. Il n’est pas par hasard, si la préoccupation majeure est généralement celle d’affirmer sans arrêt la conception de l’État absolu et totalitaire qui a réduit, dans les derniers siècles, le concept des paroles « religieux » «et « rationalité » à celui faux et soi-disant factuel seulement immanent. La pensée vraiment dialogique, non rationaliste du Logos préchrétien grec (réévalué et intégré dans le Christianisme par le suprême saint Thomas d’Aquin), s’est évaporée dans l’absence de Vérité préprogrammée dans la pensée moderniste toujours relativiste ! Laquelle devrait contrarier, par définition, à la base de la Vérité éternelle et ontologique, la même activité politique dans sa naturelle génitorialité morale et religieuse ! L’actuelle impossibilité antagoniste et a-dialogique entre les différentes positions politiques, en manquant le sens des deux dites paroles transcendantes, se manifeste dans l’infini bavardage sans construction, actuellement inutilement en vogue. Celui de la conception toujours plus indistincte entre les diverses politiques qui, en réalité, sont toujours soumises aux soi-disant… marchés économiques, comme succédané de celui véritable divin de « morale » !

Depuis le début de la Renaissance, comme « salut de l’obscur Moyen-âge », ce double faux concept de l’autonomisme humain du Dieu trinitaire est devenu toujours plus généralisé et illusoire, surtout dans le pouvoir publique. Avec la technique barbare de la mystification de l’ère précédente en la dépréciant, afin de valoriser le faux salut narcissique « conquis » par l’homme…
En fait, la nécessité indispensable de disposer d’une identité génératrice de la politique, se réalise avec la recherche de justifier le Tout (sans jamais y réussir), avec l’artifice du marché économique rationaliste et non rationnel, soi-disant « concret ». Des très grands philosophes des derniers deux ou trois siècles, sont arrivés aussi à mystifier la Transcendance elle-même, spécialement avec la dernière pirouette intellectuelliste de l’existence de la métaphysique dite « laïque » (!). Comme produit de la pensée exclusivement humaine. Tous le Grecs préchrétiens étaient déjà arrivés à décréter ce mystère suprême spirituellement humain, élu au dessus du ciel de la connaissance terraine qui les a portés à ce dernier corner footballeur de sauvetage de leur toujours inconditionnelle conception surnaturelle. Donc pré-ordinairement non concluante. Comme si même cette faculté intellective n’avait pas été donnée naturellement par le Dieu trinitaire à ‘homme, pour le rendre Libre de simplement être réciproque à Son Amour, au moins ponctuellement. Comme en l’occurrence celui qui domine le passé réussie toujours à manipuler le futur, les hommes continuent toujours à calomnié d’une façon abjecte tout le Moyen-âge, dans le but de naturellement de magnifier les connaissances atteintes par après, même si elles sont contradictoires dans leurs recherche dans la pensée, intrinsèquement aussi  non concluante, toute  inféconde et plutôt seulement factuelle…  Jusqu’à faire devenir la pensée éternelle et religieuse une catégorie de fait étrangère à l’homme, ou tout de même réduite à sa dimension intime et seulement spiritualiste. Avec la rationalité réduite au rationalisme ignoblement spéculatif et toujours ouvert théoriquement à toutes les possibles possibilités (réellement impossibles) ! Dans le but d’annihiler leur « principe fondant » de la recherche principale de vérité dans leur philosophie, naturellement toujours périphérique. Et, surtout, auto-satisfaisante d’une façon aussi historiquement réitérative et désormais ridicule  dans son hédonisme clochard! En refusant, naturellement, la simple, merveilleuse et légitime recherche nécessairement laudative et théologique. Ainsi, même la Transcendance a été domestiquée à l’horizontalité réduite de la dimension des justifications préchrétiennes. À l’époque nécessairement intuitive des philosophes grecs. Lesquels ont fondé la signification du soi-disant « abstrait » de la métaphysique faussement maîtrisée des modernes mécréants. La méthode avec laquelle on a pu atteindre cet absurde et significatif objectif médiocre, est l’habituel expédient de la conduite évidemment sacrilège des philosophes fonctionnellement athées. Toujours néo-factuels positivistes ou presque, dans la reconduction à l’idée toujours erronée, insensée et gnostique de la pensée, à la place de la par contre grandiose et divine nature humaine. Laquelle n’est autre chose que la simple créaturalité prodigieuse et libre : qui préconise simplement l’omnipuissance et l’omniscience du Dieu Créateur.

La preuve du manque de fondement logique, philosophique et théologique de la culture dite moderne, est donnée par l’évidence de la folie dominant dans le monde. Dans laquelle pataugent aussi les guerres de nos sociétés : toutes politiquement conçues gnostiques et politiciennes.
Rien n’a changé, malgré les expériences désastreuses belliqueuses et  acéphales du vingtième siècle, dans la conception politicienne de la vraie impuissante « volonté de puissance » de l’homme dit moderne : en réalité très sénile et apparemment devenu fou dans l’irréversible. La logique elle-même, le principe de la recherche philosophique et l’absence prédéterminée d’approfondissement de la théologie, montrent aussi au plus obtus incrédule indifférent, dit agnostique, l’absurdité de se rebiffer encore à la Révélation de la part de l’homme au Mystère divin trinitaire dans son Église Catholique. Paradoxalement, on dirait qu’on se trouve déjà au point le plus aigu de la négation… de l’évidence elle-même ! En considérant les concrètes réalités, il n’est pas possible de conclure différemment qu’avec le pessimisme plus élevé, au moins pour le future le plus prochain, une issue tragiquement antichrétienne… D’où vient-il tant d’irrationalité opérationnelle ? Toute la modernité en est imbibée ! Évidemment elle dérive, à partir d’une correspondante cause de manque de rationalité même dans l’Église catholique elle-même, depuis au moins 60 ans. De l’Accord de Metz avec le Soviet Suprême communiste prêt à spontanément à se déclarer, pas plus tard de deux décennies, face au monde entier en complète faillite ! Le débat culturel et théologique du Catholicisme dominant (celui de l’actuel Pontificat) est, en effet, d’une misère débilitante. Le besoin extrême de revenir, très simplement, à la Révélation divine et éternelle de la Rationalité annoncée par le Dieu trinitaire, n’est plus même pas perçu comme Tradition de Vérité. Seulement à approfondir et non à réformer. Sans naturellement les actuelles et fréquentes systematiquement et jamais démentiesintermittences hérétiques !  Par exemple, la visite de Pape François à une Église suédoise, dans le milieu des festivités du cinq centième anniversaire de leur schisme protestant du Catholicisme ; et (toujours comme exemple relié) l’exposition laudative de la statue de Luther personnifiant l’éternel damné du Concile de Trente posé définitivement à l’Enfer… ! C’est-à-dire, l’affront impudent de la propre vocation exclusive de l’Église catholique, contre laquelle on est contraint aussi à combattre, parfois d’une façon très radicale comme fidèles, avec le sommet de l’Église romaine (largement infiltrée par le modernisme hérétique et sécularisé, depuis au moins 60 ans). Il apparait de cette façon le nœud central du problème : la crise gravissime également de l’Autorité bien digne ! Il n’est pas, en effet, simplement possible la conception d’un n’importe quelle conception d’un projet de Salut humaine et politique, en manque d’une toujours et constante Autorité bien fondée du Catholicisme dans le monde. Surtout sur le plan public ! L’actuelle crise de l’Église romaine qui s’insinue depuis des siècles, après l’ère des deux principaux protestantismes mondiaux (le luthéranisme et l’anglican, aussi célébrés d’une façon différenciée  sans aucun démentie publique de la part de l’Église actuelle romaine), empêche de fait l’unité indispensable de l’Église. Comme levain même illuminant, entre les problèmes toujours plus intrigués et autrement non résolubles dans le monde.

La  Justice, on le sait, est à la base de la Paix et de la Vérité dans le monde (inévitablement publique). Il faut, comme toujours, une permanente Unité propre de la Tradition éternelle qui s’était affirmée dans la Passion du Christ sur la Croix et de Sa propre Résurrection.
Cette propre de la Révélation est manquante et discutée dans l’ambigüité à partir d’une condition d’hétérodoxie explicitement affirmée depuis plus d’un demie siècle, avec  la doctrine et les actes toujours éclatants falsifiés et contradictoires. La « Nouvelle Église » actuellement ranhérienne et saintgalliste (affirmée et jamais désavouée), sévit dans une continuité intermittence depuis plus d’un demi siècle après de centaines d’années d’hérésie endémique et progressive moderniste.  Toujours stigmatisée depuis l’éternel Corps Mystique priant pour le Bien de l’Église et pour la conversion à partir de la plus haute hiérarchie du clergé (pour sa Conversion). Déjà accusée, au moins partiellement mais d’une façon dramatique dans une continuité habituellement stricte, déjà depuis avait le « Syllabus » de Pie IX, et de la « Pascendi » de saint Pie X, en 1907. Au moins deux siècles de dénonces apocalyptiques, sans être écoutées comme si elles étaient lancées au vent dans le désert… Le manque d’Autorité sure, désormais certifiée du Catholicisme mondial auto-démissionnée par Pape Benoit XVI, définitivement avec le Concile Vatican II (qui avait décidé d’une façon absurde de ne plus condamner  rien en matière de Doctrine Chrétienne dogmatique), ne permet plus une capacité probante de direction e de médiation ! Comme du reste réunir l’articulée et falsifiée structure du Catholicisme mondial, sans une Autorité indiscutable et théologiquement vérifiée et « sanctionnée », relativement à la Vérité dogmatique ? La Grâce divine, de sa part, a déjà résolu ce dilemme. Mais seulement dans une modalité « théorique », dans le sens original du terme théologique et potentiel dans sa fidélité dogmatique à la Tradition. Quelle est donc la situation actuelle, avec une Église catholique encore hétérodoxe, malgré les très saintes dernières décisions pontificales sur la guerre ukrainienne, tant justement louées ?  Le problème reste, car aucune autocritique publique a été officiellement avancée a faveur du principe du Sacrement de la Réconciliation, pour toutes les hétérodoxies commises de ces dernières décennies !

Sans l’Autorité ecclésiale et politique laïque de la Doctrine Sociale de l’Église catholique, pas même de politique ! Celle-ci, actuellement acéphale, ne peut que faillir face au Mystère Chrétien de l’Église catholique, dans sa mission du Salut éternel, donc aussi de cette Terre.
La Sapience divine incarnée éternellement avec le Corps Mystique Eucharistique et dans la dogmatique doctrinale de la Tradition Magistérielle, a produit le providentiel miracle d’au moins une partie du Catholicisme, de surcroît social et vraiment politique, qui s’est qualifié surtout dans ces derniers lustres comme la plus rigoureuse et complète recherche théologique, à l’intérieur de l’Église romaine. Il s’agit de « l’Observatoire de la Doctrine Sociale de l’Église Van Thuân, de Trieste », président le grand archevêque fondateur Giampaolo Crepaldi et son directeur, le très vaillant théologien et publiciste, Stefano Fontana. Leur action, avec tout le large groupe de chercheurs actifs, a révolutionné le contexte théologique et critique en rapport à toute la crise hétérodoxe du Catholicisme « moderne » et moderniste des derniers cinq Pontifes (aussi celui de Jean-Paul I.
Les innombrables publications et les nombreux livres doctrinaux du Fontana (et de l’archevêque Crepaldi) constituent à ce jour le top de la rigueur non seulement de la DSÉ (Doctrine Sociale de l’Église), mais du stade le plus avancé et détaillé de la moderne culture théologique éternelle de l’Église catholique. À défaut de sa sagace, il n’est pas possible aucune activité politique en mesure d’éviter quelque grossière et létale « hérésie courante. Mieux l’inactivité totale, moins certainement nuisible de l’activisme acéphale, déconsidéré  e diaboliquement dévié des actuelles tendances, aussi bien ecclésiales que sociopolitiques…  J’y revendrais sur ce blog prochainement ! Ce vrai et propre « Dicastère de Trieste de l’Église », est un des rares à ne pas vouloir humblement produire immédiatement un partit politique de vrais catholiques. Pourquoi ? Pour la simple raison que tous – vraiment tous ! – les essais politiciens, déjà opérationnels ou potentiels en cours, c’est-à-dire théologiquement infondés vue la dominante erronée culture théologique, sont destinés à la faillite gnostique comme touts les autres actuels partis politiques au niveau même mondial ! L’immaturité des mouvements dits catholiques – papistes gnostiques ou plus ou moins modernistes – finalement  tous doctrinalement hétérodoxes et, en surcroît, impopulaires, ne font que reproduire les tendances subordonnées et substantiellement hérétiques actuelles. Il ne faut pas produire rien de « réformiste », avant qu’une Autorité, devenue Autorité digne et rigoureuse ne donne son imprimatur ! Entretemps, prions, étudions en discutant la DSÉ de Trieste. Et préparons-nous à l’action politique, toujours sainte de la plus haute Charité.

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