Après avoir compris qu’en politique aussi bien la gauche marxiste que la droite libérale sont gnostiques, il faut évaluer laquelle des deux idéologies est la plus antireligieuse. Si la gauche est toujours totalement inacceptable à cause de son antagonisme irréductible à l’encontre au moins de la liberté sacrée de la Personne, la droite – bien qu’apparemment tolérante et plus intelligente – a une autant funeste conception dans son plus discret étatisme. Car elle prétend être supérieure, avec des permissives indulgences interprétatives de la loi naturelle de Dieu et de son Incarnation Trinitaire

Toutes les idéologies étatistes de la gnose affirment leur suprême prévalence historique et factuelle sur Dieu et Son Église catholique, même en arrivant à tolérer d’autres présences politiques. Mais la démocratie libérale est paradoxalement la plus insidieusement totalitaire.
Dans mon dernier post de dimanche passé 2 février, il apparaissait une nette préférence pour des partis du centre-droit. Je vote depuis sa fondation, il y quatre ans, pour le parti des catholiques Peuple de la Famille, en le sachant à non plus de 0,3% des suffrages, à cause de la défection de presque tout le monde catholique rigoureusement traditionaliste et de quasi la totalité du clergé du Vatican (par ailleurs je n’avais même pas à voter dans ces élections régionales de l’Émilie-Romagne et Calabre).  Ma préférence pour les partis du centre-droit date de plus de cinquante ans et, encore aujourd’hui, je les préfère toujours – et de loin –  contre les détestables idéologies totalitaires de toute la gauche historique, car je demeure naturellement antimondialiste, souverainiste et catholiquement globalisant.  Mais dans la dernière vingtaine d’années, l’idée de voter même pour les partis libéraux a commencé à me contrarier à propos non seulement de sa fatale elle-aussi politique politicienne à l’égard de la Vérité salvifique totale et éternelle, voire de la subsidiarité. À la fondation du PdF en Italie (ledit parti justement du Peuple de la Famille), mon choix politique était accompli: voter pour ce parti catholique rigoureux à la DSÉ, la Doctrine Sociale de l’Église ! Et j’ai continué à le faire même contre tout, toujours par pure cohérence chrétienne de projectualité sur le plan de la stratégie politique, concrétisée dans la rationalité. Je ne crois absolument pas qu’il se doit ou que l’on puisse faire autre chose aussi bien en Italie que dans le monde, Pays per Pays. L’urgence politique la plus nécessaire de notre ère est, en effet aujourd’hui, de dénoncer et mettre au premier plan la futilité politicienne plus ou moins mondialiste du gnosticisme idéologique moderniste. Elle est à la base de contraster et témoigner contre la ligne stratégique qui est en train de confluer dans la même mouvance de la franc-maçonnerie onusienne toujours nihiliste !

Le projet « moral » de l’ONU faussement œcuménique qui, non seulement des religions, est en train de poursuivre d’une façon gnostique dans le but de maîtriser le pouvoir de la planète entière.
Il existe désormais un certain projet de confluence réductionniste des religions et des idéologies dans le monde, auquel même l’horrifiante protestantisation et le bizarre œcuménisme hérétique du catholicisme de ce Pontificat est en train de contribuer très activement. Toute la soi-disant « magnificence tolérante » de la politique mondialiste de l’Union européenne actuelle et des démocrates nord-américains dits « libéraux » ont tendance à poursuivre cet objectif. Celui de la gnose préchrétienne et religieusement néo-païenne. L’idée moderniste qui en découle actuellement, appliquée très efficacement même par la Nouvelle Église hérétique rahnérienne, soi-disant « catholique » assumée par Pape François, fonde sa séduction de masse – si ainsi elle peut être appelée – sur la coalition des forces du pouvoir mondial des finances internationales qui visent le nihilisme individualiste. Et des politiques trans-humanistes surtout de gauche. Celles-ci pratiquent les idéologies opposées à la philosophie naturelle à la base de l’éternelle et unique « Annonce catholique de Salut ». Le prix général  à payer de cette soi-disant tolérance et convergence religieuse, à l’égard aussi du catholicisme traditionnel fondé sur la Révélation et le Magistère historique de l’Église, serait l’affirmation du pouvoir infini de l’État (des États) sur la vie des hommes dits modernes. Et sur tout autre pouvoir culturel et politique, en particulier celui du Christ Roi de l’Univers. Qui doit se transformer vers la direction d’une religion anthropologiquement caractérisée sur le plan néo-gnostique. Par définition, celle-ci est opposée et antagoniste à toute idéologie ou religion non subordonnée. Si en surcroît sa suprématie est mise en cause explicitement, comme c’est le cas structurellement du catholicisme traditionnel et pétrinien, elle devient même totalitaire et dictatoriale. L’actuelle lutte féroce au niveau mondial entre les progressistes dits libéraux et la droite dite populiste en est l’expression la plus clairement d’actualité et diffusée.
Par ailleurs, la preuve que l’idée moderniste est exclusivement séductrice sur le plan de l’opinionisme intellectualiste est donnée amplement par la moindre fréquentation des Sacrements. Et aux liturgies qui sont toujours fort en baisse, d’une manière constante. Ainsi, si l’explicitation du totalitarisme contre la Liberté de la part de la gauche matérialiste est assez simple à combattre, la démonstration de la tyrannie soft, astucieusement despotique du centre-droit, est difficile à réaliser et même extrêmement ardue à détecter. Aussi de la part des mêmes catholiques, toujours mois critiques.          

La gauche marxiste s’est même auto-déclarée morte d’une manière éclatante en 1989, en se transformant liquidement en pensée unique et… politically correct (toujours très dictatoriales).
L’inconsistance idéologique du marxisme est arrivée même à s’auto-vérifier historiquement.
Sans valeur au moins morale et sans aucune validité factuelle, le communisme, surtout dans son très évident plan économique, a bien pensé à se métamorphoser après son aveu spontané de faillite, il y a un quart de siècle. Les vieux communistes, ne pouvant plus croire dans leur utopique idéologie idéaliste et complètement terraine, désormais expérimentée fausse et rejetée par des centaines de millions de populations dans le monde, n’ont pas hésité à se recycler après leur auto-défaite totale. Très rapidement, surtout en occident, ils se sont astucieusement reconvertis, sans trop de bouleversements, à une autre idéologie moins idéaliste, autant matérialiste et encore plus pernicieuse : le modernisme de l’Adoration idolâtrique du vieux étatisme, non plus seulement économique, mais également à la base de la société moderne dite des Droits. Celle radicalement fausse car séparée et en opposition aux symétriques et originaires principes des Devoirs !
D’autant plus que la généralisation est celle de ladite pensée unique superficielle des lieux erronées et communs (propres à un cancer mortel « soignable », qu’ils disent, avec l’aspirine de la thérapie de la réifiant politique ‘politically correct’). Cette idéologie est devenue désormais clairement et fatalement démente. Et, en même temps, de plus en plus arrogante jusqu’à sombrer aussi dans le justicialisme juridique : comme si la civilisation occidentale de l’État de droit n’existait plus!  

La démocratie libérale, comme toute autre idéologie bancales, est nécessairement « religieuse » et peut basculer dans l’horreur en excluant le fondement du catholicisme : le Péché originel.
Le gnosticisme se déclare toujours athéiste mais finit systématiquement pour se justifier dans les faits en tant qu’idéologie suprême : la plus illicitement totalisante que toute autre religiosité approximatives à laquelle il s’oppose irréductiblement dans sa version d’étatisme. Et qu’il dénie totalement car il se retrouve à devoir imposer, par après, inévitablement sa suprématie par elle-même escomptée et à ses yeux nécessairement totalitaires.
C’est paradoxalement l’ontologie – c’est-à-dire la loi naturelle – qui lui impose fatalement cette monstrueuse obligation, en opposition à la fausse idée de Rousseau selon laquelle l’homme est fondamentalement vertueux spontanément. C’est par ailleurs pour cette raison que des très grands théologiens dans l’histoire ont dû affirmer, reconnaître ou admettre que l’athéisme en réalité n’existe point. Et ne peut pas exister. En effet, les gnostiques eux-mêmes ne finiront jamais d’en disputer en reconnaissant le principe d’un Dieu même seulement panthéiste, après l’avoir nié radicalement dans son essence. En effet, la démocratie libérale, qui est le plus haut produit politique de la gnose, ne peut se poser et se reproposer vraiment  à la longue comme principe totalisant (au moins prévalent même sur le catholicisme, son inéliminable et véritable antagoniste.
Dans cette intrinsèque opposition irréductible et non résoluble par médiation, est contenue toute la politique politicienne mystificatrice des partis bourgeois et gnostiques, dits laïques mais en réalité toujours et à terme de plus en plus nécessairement laïcistes. La véritable raison irréparable de cette tragédie constante dans toute l’histoire est le fait que la gnose de tous les temps ne reconnait pas le fondement de la globale « Liberté humaine » et, par la même, celui à la base du catholicisme : le « Péché originel » destiné à la Rédemption.
Ce n’est par hasard si père Giussani, le fondateur de Communion et Libération, avait classé le mot « Liberté » à la deuxième place, just’après le terme Dieu.
Ce ne sont pas les infections abruties de la société à pouvoir pervertir les vertus de l’homme social monstrueux généré par la gnose, mais la nature elle-même ontologique, propre à chaque homme et de toute sa socialité articulée : donc, l’éternel « Péché originel », dont seulement Dieu Trinitaire peut permettre, dans Sa Miséricorde, la Rédemption.
Mais qui va répéter continuellement ce type de Vérités aux hommes fatalement enclins au diabolique ? L’Église catholique naturellement, la vraie et unique au monde préposée – disons ainsi – à la tâche salvifique et eschatologique. Et également, dans le spécifique social et politique, la Doctrine Sociale de l’Église qui se matérialise dans le parti – actuelle ou future – des catholiques dans chaque Pays. Et qui font leurs les rigoureux – contrairement aux partis bourgeois –  principes opérationnels évangéliques, certainement non négociables.

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