De nos jours, quel est l’organisme le plus christocentrique – si on peut ainsi dire – au monde ? Le parti du Peuple de la Famille, en Italie ! Un parti à peine politique… ? Oui, même s’il è ignoré et boycotté, officiellement et curieusement, par la presque totalité des organisations catholiques.

Le déroulement de la campagne électorale pour les administratives en ce printemps 2017 dans plus de 1000 communes de la Botte a mis en évidence que le discours le plus religieux, profond et rigoureux est celui réalisé et développé, non par un mouvement ecclésiologique, non par une fraternité ecclésiastique, ni même par un pontificat désormais plutôt casuiste et onusien, mais par un tout petit parti politique : le parti du Peuple de la Famille. Nous vivons une époque où la sécularisation et le gnosticisme sont dominants et même triomphants. Les parlements des pays du monde entiers sont concentrés à fabriquer et approuver des lois tout à fait trans-humanistes qui sont en train de bouleverser et détruire notre civilisation ultra millénaire. La crise mondiale de dénatalité a fait que, dans les dernières cinquante ans, deux générations ont empêché hédonistiquement, sans même pas broncher, la naissance de plus de deux milliards de créatures humaines (quatre fois la population européenne !) y compris une hécatombe incalculable d’assassinats par avortements. Et qui ont créé la plus colossale crise non seulement économique de l’histoire, dont on n’a pas encore compris la pourtant simple nature de ses causes. Cet aveuglement abrutissant continue dans son chemin aveugle et opiniâtre dans la stupidité la plus masochiste.

Même pas de grands événementa comme le Brexit, l’élection surprenante de Trump et toujours non métabolisée par le pouvoir, la victoire populaire contre le pouvoir politique en Italie avec même un référendum (!), ou l’avancement  toujours falsifié de l’Islam qui – à partir de l’islamisme terroriste et meurtrier jusqu’ aux invasions « pacifiques » des migrants, même bénites – sont en train d’invertir le sens de l’histoire occidentale sans aucune véritable analyse d’intelligibilité de la part du mainsteem. Lequel n’y a compris même pas les causes malgré les évêques africains recommandent à tout le monde de ne pas partir. Dans cette catastrophe globale, à laquelle il faut ajouter la démonstration de l’inanité des idéologies matérialistes et positivistes désormais en faillite quoique métamorphosées, les catholiques se sont retirés vers un intimisme peureux et marginalisant. Et ceci au lieu d’être relancés dans une position stratégique d’attaque que jamais auraient dû abandonner.

Actuellement, la directive internationale de l’Église catholique est que les fidèles soient dispersés dans le différents partis politiques de leurs choix. Comme si cette possibilité ne devait seconder que le relativisme écervelé (non seulement) des prélats en proie de courir après aux masses d’abrutis déjà éperdus dans la pensée unique individualiste et sécularisée. Celle-ci continue à séduire le simplisme des multitudes soumises au pouvoir télévisuel et économique qui est en train de les rendre des modernes esclaves volontaires. La servitude idéologique est tellement puissante et « convaincante » qu’ils s’y soumettent même avec l’opposée démonstration économique d’une crise qui s’éternise malgré les innombrables annonces de reprise, minimalistes au mieux !

Face à cette dévastation sur tous le fronts, l’Église et ses organisations ecclésiales ne font que s’apprêter à préparer des sparadraps et des petites pilules pieuses presque correspondantes en tout aux solutions laïcistes elles-mêmes des innombrables politicards nihilistes agissant comme poissons prédateurs dans « leurs » eaux . L’intimisme privatif et résiduel que ces politiciens, tous professionnels et accrochés à leurs privilèges, accordent aux hommes politiques catholiques – mais, par ailleurs, d’une manière toujours provisoire et pourvu que la dimension ne devienne pas trop publique – rend marginale et insignifiante la présence chrétienne en politique!
Selon ces scélérats humanoïdes irréligieux, le domaine politique doit appartenir exclusivement aux idéologies laïcistes, athées et incrédules, à l’enseigne d’un postulat impératif tout à fait totalisant, totalitaire et, finalement, paradoxalement «néo-religieux athéistes » !
Le parti du Peuple de la Famille est activement conscient de toutes ces thématiques. Et il en fait les contenus explicites de sa lutte publique aux partis nihilistes : contrairement au mouvements « modérés » et, surtout, à l’Église officielle, qui rasent  les murs dans une petite propagande indifférenciée et intimiste. « Nous ne devons avoir des ennemis », semblent affirmer tout le temps ces catholiques pusillanimes et totalement dégonflés, auto-privés de l’espoir de la véritable foi !
Et ceci pendant que tout les autres partis, les grands médias et les pouvoirs économiques et financiers attaquent quotidiennement le christianisme en se taisant et superficialisant sur tout. Honteusement, même sur le martyres ensanglantés des chrétiens dans le monde !

Le discours du Peuple de la famille est par contre complet, global  et toujours accroché à la Vérité.
Il se déroule sans aucun aide de la part des structures ecclésiales officielles et, il va de soi, avec le
boycottage des grands médias. Comment peut-il se réaliser ce miracle de communication jugé impossible par tous les soi-disant experts, surtout catholiques, évidemment remplis de mythologie étatiste et de peur du témoignage (toujours systématiquement) risqué ?
Aucun jeu de préstige : toujours avec l’acharnement d’un petit groupe de militants remplis de foi qui se consacre depuis des années à sillonner minutieusement les villes et les villages de l’Italie avec des conférences, des rencontres, des très nombreuses manifestations précises. Et de contacts même à l’étranger (comme avec le mouvement fondamentalement catholique en France ou au parlement de Mexique…).

Depuis la formation et la fondation du parti, il y a à peine un an, avec son quotidien online autofinancé (La Croix quotidienne www.lacrocequotidiano.it ) et le sacrifice personnel de ses propres leaders, le néo-parti utilise le traditionnel pouvoir éternel du Saint Esprit : celui que l’on retrouve au service de la mission (oubliée !) de l’Église vivante et qui est tout de même active dans les racines du peuple de Dieu. Naturellement, tout était commencé à partir du mouvement issu des deux grandes manifestations du juin 2015 et fin janvier 2016 à Rome : il y avaient participé, dans l’étonnement général, malgré les boycottages bien organisés, presque deux millions de personnes. Même les médias ont dû s’en occuper, après ! Mais, la suffisance – c’est-à-dire la maladie infantile d’un certain catholicisme italien et même européen – est intervenue en délivrant, d’une façon virale comme dans les pires habitudes, la contagion (qu’on se le dise !) de la jalousie et de l’orgueil personnels, même de certains leaders qui avaient participé en protagonistes aux deux  Family Days précédents. Mais non seulement : dans la chose a joué également une impardonnable substantielle ignorance de la DSÉ (la Doctrine Sociale de l’Église) dirigée actuellement par le grand archevêque de Trieste, Crepaldi. Lequel vient de commencer, justement et providentiellement, un très rigoureux cours par correspondance en ligne www.labussolaquotidiana.it de cette doctrine à laquelle il faut aujourd’hui tout sacrifier, surtout la vanité personnelle.

C’est exactement ce que j’ai interprété comme fait hautement positif : le leader du mouvement à partir duquel ce parti a pris sa mouvance, le fameux neurochirurgien catholique Gandolfini, s’est rencontré et a serré la main en publique du premier des deux autres leaders suprêmes du Peuple de la Famille, Adinolfi (l’autre, également très important dans le parti – en est le secrétaire général – Amato, à la tête des juristes chrétiens). Ce geste s’est passé pendant la très récente Manifestation (annuelle) pour la Vie, a Rome, un an après ladite fondation bien contrariée. J’ai assisté, le mois passé, à une conférence Milan tenue par ce grand leader Gandolfini, lequel a avoué humblement – non modestement ! – que sa vocation personnelle, entre autres, est celle d’être un « homme de mouvement » et non un homme de parti. En effet, il n’ya aucune contradiction entre l’existence d’un mouvement et celle d’un parti. Au contraire, il existe toujours un large mouvement populaire qui soutient finalement un parti qui a une fonction opérationnelle sur le plan surtout législatif. Mais, justement, la foi e la culture ne doivent pas se transformer en civilisation civique ?
Peut-être il n’est pas inessentiel de rappeler ici que je vis à Bruxelles depuis 40 ans et que je ne suis pas (encore) inscrit au Peuple de la Famille.

 

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