2022 juin 1

In prima e ultima analisi, il mondo è tragicamente dominato dagli gnostici. Ma chi sono veramente questi gnostici? Due grandi mistificazioni confondono le idee correnti sul termine gnostico o equivalente peggiorativo agnostico: esse sono la parola “religioso”, intesa comunemente come nome proprio e non come aggettivo, attribuibile politicamente oggi a tutti (di sinistra ma pure di destra, o del cosiddetto centro), quasi tutti miscredenti, immanenti o panteisti; e l’altra parola, “razionalità”, col solo etimo di razionalismo anche soggettivo e sempre relativista! Lo gnosticismo è così “modernamente” attribuito alla cosiddetta virtù personalista, nel senso di una supremazia della “libertà insuperabile” dell’uomo individualista. Cioè, nella pura follìa!

La perdita del senso nella parola ”gnostico” costituisce la sottrazione violenta di significato alla cultura che il pensiero cosiddetto moderno ha imposto alla storia. Per cui non si pensa più alla religiostà come qualità prima della Persona: nella sua Società che sempre la precede e la fonda. Con la naturale dipendenza dalla suprema Libertà metafisica, […]

Dans une première et dernière analyse, le monde est tragiquement dominé par les gnostiques. Mais qui sont-ils vraiment les gnostiques ? Deux grandes mystifications font confusion dans les idées courantes sur le mot gnostique ou l’équivalent péjoratif agnostique : ils sont d’abord la parole « religieux », entendue habituellement comme nomme propre et non comme adjectif (attribuable de nos jours à tous, à gauche mais aussi à droite et au centre); et l’autre parole, « rationalité », avec sa seule actuelle acception de rationalisme aussi subjectif et toujours relativiste ! Le gnosticisme est ainsi modernement attribué à la conception uniquement personnaliste, dans le sens de sa dite suprématie de « liberté indépassable » de l’homme individualiste !

La perte de sens des deux termes constitue la soustraction violente à la culture que la pensée soi-disant moderne a imposée au monde. Raison pour laquelle on ne pense plus à la religiosité comme qualité fondamentale de la Personne, dans la Société qui la précède et la fonde ! Avec la naturelle dépendance au principe suprême […]