Continuer à pédaler, même si on est encore en pleine montagne

Le poste d’observation privilégié du Head office de Bruxelles : une pertinence bien reconnue
Le rapport entre nos activités de communication multilingue et la mondialisation réelle des pays nous concerne au
plus haut degré. Or, le Polytechnique de Zurich vient de sortir son classement habituel sur les populations les plus
mondialisées : ô surprise, à la tête de ce prestigieux palmarès, on trouve deux tout petits pays : l’Irlande et la Belgique.
D’autres grandes nations, tant célébrées et citées, sont classées, ô surprise, très bas : le Royaume-Uni (17), l’Allemagne
(26), les USA (32), la Chine (72). Les critères de cette classification importante ? Les activités transfrontalières, les
traités bilatéraux et multilatéraux, les coopérations sociales : bref, cette longue liste souligne ainsi le degré effectif et
véritable du provincialisme économique et culturel des populations de la planète (non de l’opinionisme généralement
cru). Deux pays minuscules (pour un total de 15 millions d’habitants) mais très entreprenants sur le plan international
sont à la tête du palmarès. Le premier (même pas cinq millions d’âmes locutrices en anglais) et le second parlant
quatre langues (trois officielles : néerlandais, français et allemand, plus l’anglais pour toutes les mettre d’accord). Mais
disposant, de surcroît, de Bruxelles comme capitale – plus réelle que virtuelle – de l’Europe, au sein de laquelle il y a
des pays, non seulement postcommunistes, qui demandent tout de même d’entrer (également au risque poussé d’une
guerre)… Vous savez tous que ma réputation personnelle d’anti-étatiste et d’ennemi irréductible de la bureaucratie
était déjà toute faite avant les années 90, où j’ai même commencé à publier mes livres : « ma » petite Belgique (j’ai
passé plus d’années à Bruxelles qu’en Italie) est aussi championne mondiale par nombre de fonctionnaires, par rapport
au nombre d’habitants (bien plus d’un million et demi : presque un fonctionnaire par travailleur dans le privé !). Mon
jugement personnel est donc au-dessus de tout soupçon. Je dois tout de même reconnaître que la paresse de toutes
ces petites fourmis parasites, aux frais de la princesse – comme on dit ici – a contribué remarquablement à ce résultat
d’internationalisation relevé par les Zurichois. Le point d’observation mondial de notre Head office de Bruxelles est ainsi
bien reconnu. Au niveau mondial.
Il fallait tout de même, exceptionnellement, le dire !

Après le pire, l’espoir : pour se relancer dans sa propre fidélité au plus beau positionnement
marketing du marché
Cette position privilégiée, dont je suis un témoin directe après 37 ans de résidence comme immigré travailleur, permet
de bien évaluer – effectivement au mieux – la bien complexe situation des marchés mondiaux. Comme déjà dit à
plusieurs reprises, il n’y aura pas de miracles économiques – quoiqu’on en dise – à l’ordre du jour. Les deux causes
fondamentales de la crise économique ne sont nullement résolues : la dénatalité, depuis deux générations, continue à
réduire l’indispensable demande interne des marchés internationaux (on en est encore bien en dessous du niveau de
reproduction, avec un coefficient de 1 virgule une ou deux décimales : les berceaux sont toujours vides) ; et, de l’autre
côté, les gigantesques dettes des États opulents continuent tout de même à augmenter (même les USA et le Japon
viennent de surélever le plafond de la dette).
Cependant – surtout après ces élections européennes – on pourrait dire que le pire est derrière nous !
La conscience de la réalité, même de la plus dure, amène toujours à l’espoir.
En tout cas, la compréhension pertinente du Head office de Bruxelles est toujours garantie. Et certifiée.
C’est donc avec « pertinence » que je vous invite « pertinemment » à continuer à pédaler.
Même si on est encore en pleine montagne.

Bon travail donc !

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