Avec la victoire de la droite historique aux élections politiques italiennes, s’est ouverte incroyablement une nouvelle ère dans le monde. Elle s’était déjà montrée beaucoup à la fenêtre avec la continuation, encore tenant le pavé surtout dans l’Occident, de son séculaire gnosticisme: dit aussi de gauche, étatiste et néo-capitaliste. Mon choix de ne pas aller à voter aux dernières élections se situe ainsi dans une nouvelle tendance d’abstentionnisme, qui se découpe nettement de l’habituel n’importe quoi, ex-incivil non-politique, toujours condamnable: mais à condition de le déclarer et le motiver même doctrinalement, à l’avance… Quels sont-ils les motifs propres de cette nouvelle ère? Tout d’abord, deux confusions linguistiques emblématiques et autant oubliées totalement, avec distorsions philosophico-théologiques… !

La première confusion linguistico-culturelle est que la politique est autonome mais non dépendante de la religion, comme la Raison l’est de la Foi. Qui seule, étrangement, lui confère l’autonomie !
Le réel et véritable nouveau dogme laïque, courant et progressivement en acte depuis environ un  demi millénaire, c’est que la politique n’ait rien à faire avec la religion! Plus précisément, avec les religions élevées à paritaires du Catholicisme, unique et vraie religion! Apparemment et selon la “logique” erronée de ce rationalisme, comme dégradation de la rationalité depuis des siècles, de la part de l’infiltration de la philosophie immanente et parjure aussi dans la théologie “catholique”. La chose se présente en apparent antagonisme entre les concepts d’autonomie et dépendance. À l’incorrecte et décadente philosophie athéiste dite moderne, non seulement il est apparu sage de se référer, depuis la soi-disant Renaissance, à l’objectivisme mutilé et exclusivement anthropologique, mais sa préoccupation a été de pénétrer aussi la théologie chrétienne. Avec l’active collaboration externe des protestants scissionnistes, surtout luthériens et anglicans ! Et aussi celle des Catholiques eux-mêmes, “internes”, surtout avec leur clergé. Lesquels, parmi les véritables grands saints personnels et mouvements rigoureusement ecclésiaux et pétriniens, se sont laissés inoculer, même volontairement, le même virus rationaliste. En cassant ainsi progressivement leur transcendance  verticale de la réalité et de la pensée ! Jusqu’à la théologie immanentiste rahnérienne et majoritaire, aussi du Pontificat de Pape François. Le tout comme modèle de référence – plus ou  moins avec conscience – que celui chinois totalitaire! La victoire des droites n’est plus ainsi lointaine. Elle est constituée d’une première réaction à cette tendance historique très funeste. Le processus de “modernisation hérétique”, en effet, s’accomplie en surplus avec l’actuelle phase religieuse de retour à son authenticité dans la Tradition, aussi bien sur le plan encore partialement liturgique que sur celui sociale, existentiel et théologique, à l’intérieur de l’Église romaine officielle. À la poursuite pontificale, depuis une soixantaine d’années, même de l’approbation du monde. Et ceci, particulièrement avec et après le Concile Vatican II, déjà défini à l’avance d’une façon hétérodoxe, “seulement pastorale” par le Pape Jean XXIII, canonisé. L’apparente contradiction paradoxale est ainsi donnée par la supposée opposition entre les mots dépendance et autonomie, dans leur contemporanéité opérationnelle. En réalité, comme la politique ne dispose pas dans sa structure intellective et concrètement fonctionnelle interne des principes qui peuvent la soutenir, en dehors de son activité technique, elle doit rechercher continuellement ses fondements indispensables à sa “digne” existence, dans les principes éternels et religieux. Ceux, en l’occurrence même semblables de la Révélation, avec ses références toujours primordiales: sans lesquels il n’est pas possible que la politique elle-même puisse se réaliser d’une façon accomplie, aussi sur le plan seulement factuel !

La politique, dans son autonomie-dépendante, est fondée sur la morale qui est une valeur supérieure à ses techniques, autrement fatalement politiciennes. C’est-à-dire, si aussi orphelines de la religiosité et de l’éthique.
Le réel manque de critères et de méthodes supérieures – voici l’actuelle deuxième confusion – propres de l’autonomie politique spontanée, dans sa fondation fonctionnelle, demande non seulement de toujours inclure Dieu rationnellement, historiquement et philosophiquement, dans son quotidien et publique mouvement de se réaliser, mais doit rechercher les finalités morales de son efficient but, aussi dans la continuité. Autrement, même sa réalisabilité concrète est entravée et mise en discussion, jusqu’à sa complète paralyse. Sans la disponibilité de la cohérence entre moyens de fonctionnement et ses principes vitaux de soutien! La politique, on le sait dans ces cas, ne peut qu’entrer  continuellement en crise vers sa dégradation et sa faillite même factuelle! Il est ce qu’advient, avec inutile surprise générale, dans la dramatique continuité inefficace des différents Pays dits démocratiques modernes et définis laïques. En réalité toujours téléologiquement laïcistes: il n’est jamais vraiment existé la notion de “laïque” si non en sens strictement chrétien! Une fois que l’araignée, comme dans la fameuse métaphore de Chesterton, coupe le fil faisant crochet et de soutien au plafond, il est fatal que sa toile se recroqueville en suffocant  le petit et ingénieux animal dans sa construction devenue folle… Le dernier exemple est celui anglais avec le gouvernement failli après à peine un mois de son installation… L’autonomie de la politique n’est pas possible sans la dépendance de son soutien fondant du fil transcendant. En effet, elle dépend à priori et toujours du “Bien commun” qui en est le but permanent et Révélé. Lequel, même historiquement, en est une valeur typiquement chrétienne, donc externe, transcendante et supérieure!

L’oubli philosophico-théologique est constitué par le fait que la laïcité est inévitablement obligée à sa dégradation laïciste, donc antireligieuse, car elle est ainsi destinée à devenir fatalement “nouvelle religion” dans l'”État absolu”, qui nie systématiquement le Dieu trinitaire…
En plein développent de la Renaissance, l’anglais Hobbes donna origine à l'”État absolu”, privé des dites références religieuses indispensables. Depuis lors, on continue à répéter que la “démocratie moderne” (y compris l’équivalente monarchie constitutionnelle) est l’unique régime politique acceptable et praticable… En réalité, elle a produit dans les siècles deux idéologies qui sont identifiables en une seulement. Car déjà la deuxième, celle socialo-communiste, s’est auto-exclue comme faillite en 1989-91, devant du monde entier (ouverture aussi du Mur de Berlin…)! En réalité, elle n’est pas en faillite pour autant, mais seulement transformée en collectivisme toujours plus étatiste. Lequel, produit et gouverné grosso modo par le libéralisme fatalement soft-dictatorial –  c’est-à-dire avec l’idéologie politico-économique restant au pouvoir presque partout – génère inévitablement toujours  l’idéologie matérialiste et tronquée de type moderniste et pseudo-hédoniste. Elle est celle que le Nouvel Ordre Mondial, du sharing Davos, qui est en train continuellement d’organiser et réorganiser le monde, avec son hégémonie désormais méconnue ou indiscutée. Et que cette époque est en train d’ouvrir aux prémisses post-humaines (désormais depuis plus d’un siècle)! Une fois que le communisme social e politique soit disparu dans le monde, ou à peu près, il reste toujours le collectivisme étatiste, encore plus grave et seulement anthropologique, dit futuriste e moderne. Lequel déjà à l’origine signifie sans Dieu et même antichrétien. Naturellement non fondé, même si actuellement semble totalement gagnant, mais en décroissance sur la Terre, dans sa stratégie nihiliste et totalitaire, comme de fait l’avait imaginé le scientiste Hobbes. Dans une modalité “parfaite”, avec on peut ainsi dire, en fondant la nouvelle religion immanente et naturellement totalitaire : à laquelle toutes les démocraties sont en train d’adhérer inconsciemment dans leur mésaventure! La loi du vide considérée comme idéale, du sans Dieu, est ainsi remplie par l’étatisme auquel même l’Église catholique, en modalité naturellement plutôt contradictoire, est en train d’adhérer avec le modernisme pseudo-religieux. Même si intermittent, ma continu et systématiquement renouvelé dans sa falsification permanente. Propre comme les prophéties l’ont toujours décrit, en mode anti-christique et franc-maçonnique: depuis l’Apocalypse! La gravité de cette hérésie moderniste dans le Catholicisme consiste dans le désormais toujours plus parfait alignement avec l’idéologie autant scientiste, dite obtusément par le monde “laïque”. Sauf l’opposition sommaire (surtout contre l’actuelle guerre en Ukraine, injustifiée mai bien motivée par la Russie, après huit ans de terrorisme financé et organisé par les USA, aux frontières des territoires russes, avec plusieurs milliers de morts!). Opposition catholique même si tardive, très tardive: après décennies de soutiens aux belliqueux américains de gauche liberal et à l’Union Européenne, toujours en guerre (à la longue très fatigante)…!

L’autre oubli est constitué par le mécanisme pour lequel seulement une politique dépendante de la religion est vraiment autonome et laïque: autrement elle devient politicienne et même incapable de s’accomplir.
L’attribution à la seule politique de la dimension publique sur celle privée et intime (la religion réduite ainsi à un fait individuel et personnel!), produit, comme déjà dit, l’opération d’annihiler son applicabilité aussi ponctuelle. Il est pour cela que le modernisme global, civil et philosophique, outre à être erroné sur le plan religieux et théologique, ne pourra que faillir. A moins qu’il ne nous amène tous à la catastrophe finale d’anéantissement total avec une guerre nucléaire! Même accidentelle ou diaboliquement pré-ordonnée. Le paradoxe pour lequel le Catholicisme traditionnel revendique la primatie de la Foi su la Rationalité, notoirement aussi si – bien  seule et inacceptablement  –, pousse cette dernière à son destin de s’accomplir comme opérationnelle, est toujours véritablement et réalistiquement actuelle. La chose dépend, il va de soi, de la droite volonté des hommes –aujourd’hui malheureusement et apparemment perdue au moins publiquement –, si en effet suivre ou moins en politique les principes et les Lois du Dieu trinitaire! Il faut pour cela, qu’il se produise une  conversion majoritaire très profonde en mesure de faire face et battre le rationalisme politicien, dans le but de parvenir à la rationalité de la Loi trinitaire catholique, reconnue logique, éternelle et salvifique en Tout. Dans le long et prévisible difficile chemin au cours duquel, les Catholiques pétriniens commencent à s’abstenir de voter  ainsi motivé et non seulement condamnable par incivilité. Même en soutenant, naturellement, les actuelles options de droite. Comme  indispensable “sel de la Terre” testimonial, nécessairement avant-gardiste. Dieu, sur le plan public, ne nous demande pas moins! La sécularisation, c’est-à-dire l’impératif de la soi-disant  “neutralité de l’État”, est soi-disant “salvifique” au monde de la part de tous les partis politiques, vraiment tous même tendanciellement ceux de droite et dits “libéraux”. Aussi si incomparablement plus proches à la Vérité par rapport aux partis diaboliques de gauche (ou  soi-disant du mythique centre inexistant par essence et par définition aussi graphique et politique)…

Comme tous les partis, aujourd’hui aussi sur le plan international, sont sujets à ces deux confusions et deux oublis plus ou moins systématiques, il faut commencer à témoigner que le Catholicisme est autre chose que ce qui est décrit. D’autant plus que le Nouvel Ordre Mondial (de Davos !) a pu déclarer que quiconque gagne, entre droite ou gauche, est indifférent pour ses plans dominants…
Voici présentée l’abstention du vote de la part des Catholiques pétriniens ! Même pour récupérer la partie des “non votant” traditionnels, tant reprochés habituellement, pour leur côté justifié par le fait que l’offre politique est nullement adéquate ou complètement inadéquate à la demande même intuitive et populaire. En dehors de l’habituel jugement assené, inacceptablement ou impardonnablement. Le problème, éventuellement, est toujours celui typiquement et radicalement religieux catholique : de son référence à la Doctrine Sociale de l’ Église dans l’évaluation l’effective et totale inspiration chrétienne de la politique, de la part au moins habituelle et rationaliste de se poser avant, fatalement, les questions pour après en trouver le réponses “adéquates” et prédéterminées! Il serait… logique de procéder en telle modalité, si on ne s’apercevait de la mystification colossale propre de ce rationalisme dominant et réductionniste, par rapport à la simple rationalité. Celle d’observer toujours le Vrai, essentiel et immédiat dans sa perceptibilité pour chaque homme même inculte, grâce à la simple sa substance naturelle et ontologique des choses et de la Vie. Ainsi qu’on l’a encore rappelé et fait observer dans ses livres et conférences le génie religieux de Stefano Fontana, avec astucieuse et directe sapience élémentaire. Laquelle, avant tout, constate toujours l’être de la réalité et, par après, par conséquence, s’adresse les véritables et bonnes questions! Le rationalisme, par contre, procède en modalité opposée et intrinsèquement erronée dans sa tragédie courante, en calculant sur l’inexistante et rationnelle capacité supposée de l’homme, dans le rigoureux respect de la naturalité correcte des choses et des phénomènes vitaux… L'”idée” philosophique détériorée, dans ce cas, consiste, par exemple, dans l’éclatante mauvaise affirmation de Rousseau, pour laquelle l’homme serait “bon” naturellement mais corrompu par sa société…! C’est-à-dire contre la Vérité ontologique et chrétienne pour laquelle l’homme est toujours soumis au mensonge. Mais contre laquelle il peut librement s’opposer moyennement la sanctification sacramentelle dans l’Église catholique et pétrinienne du Corps Mystique! Il s’agit du concept de Salut! L’être de la réalité ne peut que le conduire ainsi à la Vérité totale, avec naturellement la Grace de Dieu qui lui permet de pouvoir découvrir l’Être suprême et vraiment logique pour le Tout! C’est-à-dire le monothéisme avec par après la Révélation trinitaire du Christianisme avec son Catholicisme… L’homme, privé de sa rationalité vocationnelle à travers la dégradation de l’idéologie rationaliste toujours trompeuse – dont la politique s’est faite princesse – tombe inévitablement sur son conséquent modernisme hédoniste désormais devenu clochard, dans les méandres infinis de la falsification de la réalité et de son unique identité individuelle. De cette façon, fatalement, toute la politique continue à poser la nécessité de ses principes eschatologiques éternels et présents qui la légitiment dans son essence qui lui manque. Laquelle résulte aujourd’hui plus ou moins toujours altérée, dénaturée et contrefaite par la description tronquée de toutes les organisations politiques soi-disant modernes, toutes idéologiques, en diverses mesures. À partir de leur dit principe pour lequel l’Être suprême, c’est-à-dire le Dieu Créateur, est rendu étranger à son fondement aussi politique et publique. Que l’on n’oublie pas le Christ Roi de l’Univers! Qui se chargera, alors, de le dire aux partis politiques contemporaines, même ceux de droite désormais conservateurs partiels, très partiels, des valeurs de la civilisation chrétienne ? Les Catholiques pétriniens n’ont pas autre choix, pour le moment, que s’abstenir du vote l’annonçant et le pré-annonçant toujours avec toutes ses motivations. Et ceci, bien à l’avance de se préparer à fonder un parti dit catholique, évidemment immature et aujourd’hui même pas testimonial. Surtout encore inévitablement gnostique !                        

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