Le degré charlatan et idéologique des journalistes responsables des grands médias européens (y compris les chaînes radio-TV nationales), est certifié par les propos conformistes et clairement faussement alarmistes, avec lesquels ils viennent de commenter la victoire aux élections politiques en Italie, de la part de la coalition de centre-droite. Les français et généralement de la vaste francophonie, se sont distingués par leur caractère factieux de désinformation : tous en effet, décrivent d’abord cette coalition comme… d’extrême droite et nazi-fasciste ! Après plus de 76 ans de la chute du nazi-totalitarisme et après trois (!) générations de libres électeurs au Parlements de dizaines de Pays européens, il n’y a pratiquement même plus de possibles politiciens “vivants” encore liés au fascisme ! Donc il s’agit d’une information radicalement fausse, qui a rassemblé la classe “intellectuelle et politique” européenne, transformée en propagandistes gauchistes. Tragique!

À vrai dire, déjà à la fin de la seconde guerre mondiale, les fascistes italiens étaient déjà réduits à une extrême minorité plutôt folklorique. Ils n’ont eu aucune influence même pas dans l’écriture de la Constitution nationale. Une connaissance au moins scolaire de l’histoire devrait l’assurer !
La fierté et le plaisir typiquement jouisseurs de produire idées philosophiques, qui constituent toute la plénitude morale des penseurs des Lumières, surtout français, seraient légitimés s’ils soumettaient la philosophie à la théologie! Laquelle assigne toujours à la recherche analytique toute sa grandeur si elle va jusqu’au bout à sa finalité dans la poursuite de la Vérité. En effet, la théologie pousse la philosophie à être complètement elle-même, dans la mesure d’être un don majeur de Dieu! Jusqu’à lui prescrire la tâche de rechercher le pourquoi et le comment du Mystère de la Foi, qu’encore recèle  ses secrets et ombres… Le mépris par contre qui est nourri par le fatal rationalisme (absolument non rationnel !) de la recherche philosophique, par exemple des Lumières, jaillit du fait qu’il n’attribue pas à la théologie – loin de là – la primauté absolue. Au contraire, il rend même inversé le processus cognitif  lui-même qui, d’une manière rationaliste, donne la  priorité à la connaissance de la chose plutôt qu’à son Étre! Sur ce point consiste toute la polarisation de la lutte-matrice en acte dans le monde entier. Raison pour laquelle tout devient faux et, par conséquent, la politique se transforme inévitablement en politique politicienne, fatalement même ignorante.  En effet, la naissance de l’idéologie, c’est-à-dire du faux face à la Vérité des Lois de Dieu, nait de ce problème intellectif non résolu. Qui fait parvenir jusqu’à l’absurde de l’inacceptable l’ignorance sur tous les problèmes, comme l’invention inexistante du péril factuel fasciste.  Les journalistes et les dites “intellectuels” actuels, non seulement européens, sont complètement étrangers à cette profonde et centrale thématique…

Une infinie séquelle de gouvernements démocratiques qui, depuis, ont même porté à la fondation de l’alors dite “Communauté européenne” : celle des trois protagonistes catholiques principaux parmi ses fondateurs en 1956 (Schumann français, Adenauer allemand et De Gasperi italien). Dans une Italie où les vrais fascistes résiduels ne dépassent pas le pourcentages des préfixes téléphoniques, on aurait ainsi assuré un éventuel résidu – bien démocratique  – de thérapie antiautoritaire, auquel presque toute l’Italie s’était bien définitivement vaccinée…
Plus qu’une période équivalente à trois générations humaines a caractérisé au moins deux “révolutions industrielles” : le passage d’une civilisation principalement paysanne à une industrielle, jusqu’aux années  40 ; jusqu’aux années 80-90, pour en arriver au post-industriel que l’on peut situer aux alentours du début du troisième millénaire. Grosso modo, comme d’ailleurs dans les Pays nord européens ! Parler de “reflux fasciste” apparaît immédiatement ridicule et faussement  justifié, seulement d’un point de vue de la propagande exclusivement électorale. L’assimilation des positions de centre-droite à celle de l’extrême droite nazi-fasciste est désormais une technique classique de la publicité et la propagande politique! Les transformations économiques et culturelles en Europe dans ces trois dernières générations ont été tellement radicales que même en Allemagne le nazisme (et non seulement le fascisme!) a été réduit à une marginalisation insignifiante : au contraire, aussi nécessairement… démocratique! Faut-il rappeler que le fascisme comme d’ailleurs celui, par exemple français, de Marine Le Pen, n’ est pas un phénomène autoritaire car non autarchique et, par contre, typique d’une société irréversiblement dépassée et cosmopolite ? Les journalistes européens, y compris ceux italiens, sont d’une ignorance encore très consternante! Seule une dépendance culturelle d’une idéologie encore prétendant de continuer à dominer politiquement,  et d’une façon antihistorique, pourrait justifier l’utilisation toujours plus acéphale d’une argumentation pareille! Vus les derniers résultats politiques européens, de la Suède à la Sicile, le Nouvel Ordre Mondial  de Davos – le véritable patron du monde actuel devrait se rendre compte que ses serviteurs du quatrième pouvoir régissant les média, devraient se remettre à jour pour substantiellement devenir efficaces et vraiment modernes…

On peut se demander si ce soupçon disséminé ignoblement, dont on parle dans les Pays européens et surtout en dans l’Union Européenne, ne soit pas la stratégie désormais aussi  fruste de la gauche historique continentale. Elle essaie de terroriser les populations face à  un mythe entretenu artificiellement, mais disparu à jamais d’une façon majoritaire !
Les nouveaux patrons qu’on pourrait nommer de l’Univers se sont déjà modernisés depuis au moins la fin des années 60 (à l’époque du Club de Rome déjà mondialiste), en utilisant des techniques de domination et de communication (très cachées!) non plus adressées aux différents peuples mais aux “masses massifiées” dans l’indistinction propres à l’idéologie moderniste! Laquelle, depuis beaucoup de temps est au travail tenace aussi bien culturel que politique. Lentement e progressivement. La capacité de gérer la nouvelle politique mondialiste, subtilement totalitaire, se révèle non seulement insuffisante mais aussi dangereusement grotesque. Dont les accusations insinuées, du type celle courantes, loufoques et même sordides et honteuses sur des leaders, de surcroit, féminines comme  la Meloni ou la française Le Pen ! Si non est opposé aux politiques collectivistes de gauche, on ne peut qu’être, selon l’idéologie gauchiste, d’extrême  droite fasciste! L’Union Européenne, avec sa politique agressive jusqu’aux sanctions finalement masochistes contre l’invasion de l’Ukraine (non justifiée mai bien motivée!), après plus de huit ans de terrorisme américano-ukrainien-Nato, qui ha produit criminellement plus de 14.000 morts (!), au total, dans les Pays frontaliers et russophones avec l’ancienne Union Soviétique…  Réalité totalement  et volontairement oubliée, ou refoulée, par le Occidentaux, aussi bien américains du nord que de presque tous les membres de  l’Union Européenne! Le folle attentat  occidental (Nato) aux pipes lines russes de la mer Baltique, que seule la sagesse de Moscou n’a pas entrainé – pour le moment – à une guerre autodestructive nucléaire et planétaire ! – pourrait porter, ou aurait pu amener, assurément à des changements stratégiques dans la folle politique mondiale, de la part de tout le Nord-occidental !

En effet, il est paradoxal que toute la classe politique dite intellectuelle de l’UE et, non seulement européenne, s’adonne, depuis des décennies, à épouvanter – finalement à la longue inefficacement – le monde de la culture, d’un péril inexistant. Au lieu de dénoncer le véritable danger totalitaire et vraiment criminel qui est celui du Nouvel Ordre Mondial, surtout financier et économique !
Mais comment pourrait-il le chien dénoncer et mordre la main qui lui amène la soupe aussi bien alimentaire que idéologique et “morale, “chaque jour? La tendance majoritaire qui dégage depuis désormais plus d’un siècle, en chevauchant l’athéisme d’État sur le plan de l’étatisme le plus totalitaire, proclame l’absolutisme étatique en étatisant déjà presque tout au niveau du Léviathan le plus monstrueux et stratégique. Celui absolutiste de Hobbes, le rationaliste matérialiste anglais.  Même dans les domaines les plus privés et intangibles dans leur sacralité, comme l’instruction et l’éducation des enfants, appartemant naturellement aux parents ! Un État, donc, dominant et dirigé vers le totalitarisme complet et, surtout, non au service démocratique du peuple. Qui devrait rester toujours souverain toujours dans sa Liberté intégrale. Laquelle est plutôt en train de s’avancer: même rapidement, après la grande expérimentation mondiale du Covid vers la tyrannie, soi-disant scientifique (en réalité, à peine scientiste!) et insouciante de l’innocuité sanitaires des peuples : sauf soucieuse des intérêts économiques des industries pharmaceutiques ! Son objectif à brefs termes est même celui de réduire… la population mondiale de la moitié (répétée continuellement depuis soixante ans et actuellement aussi par des politiciens aussi périphériques et locaux!). Tant sa conception mécréante et  relativiste tourne autour de la méfiance indigne et mesquine pour l’homme ontologique et surtout contemporain. Évalué par ces soi-disant aristocratiques bien corrompus, à priori toujours un être massifié et inferieur, incapable de maîtriser son train de vie par rapport à sa faible force productive en relation à ses dépenses ! Et de se comporter en propriétaire responsable de tout: de l’argent, par exemple en comptant, à la maison de possession individuelle et non toujours en location (!), au travail libre et à ses entreprises de propriété (généralement petites), comme à la santé personnelle liée et à son propre destin…! C’est bien cela le véritable danger de fascisme que les journalistes devraient analyser et dénoncer ! Au profit, il va de soi, d’une nouvelle classe sociale oligarchique d’auto-privilégiés et déterminés sans possibles contestations !

En Italie, désormais, on se moque de ces faux alarmistes et on commence à se doter d’analyses moins fausses et conformistes sur l’histoire : on n’oublie toujours pas que la gauche, cette gauche, dans sa matrice radicale marxiste et athée a avoué sa défaite historique, face au monde entier, en 1989-91, avec la chute spontanée du Mur de Berlin-Est, construit par le régime collectiviste !
De l’alarmisme revanchiste nazi-fasciste, non seulement en Italie, on se moque déjà au niveau qu’on gagne les élections enfin établies et “concédées” contraites par le même pouvoir. Comme c’était la nation avec le parti communiste le plus vaste de l’Occident libre à l’issue de la deuxième guerre mondiale, l’Italie n’a pas oublié que toute la formation de gauche a changé, entretemps, totalement d’identité. En se livrant au mouvement des “droits” (à gogo), sans relation (toujours prioritaire) avec les correspondants et systématiquement fondateurs appelés… indispensablement devoirs! Raison pour laquelle, il s’agit d’une formation sans aucun fondement, même pas logico-formel. Destiné à raconter une analyse et une projectualité toujours fausse et sans stratégie. Qui a même duré dans le temps trop longtemps! Qui dure idéologiquement  encore de nos jours, même qu’on commence à en voir la fin insoutenable, bien entendu !  En effet, la décadence de cette idéologie matérialiste et marxiste s’est mise en route, même spontanément, il y a un quart de siècle aussi au niveau international… L’abandon des chimères collectivistes vers les nouvelles illusions permissives, post-humanistes et trompeusement anthropocentriques, a justement disqualifié cette vaste coalition historique de toutes ces conceptions gauchistes. Y compris celle dite “écologiste astronomique” en tous sens, faillie dès sa conception : car surdimensionnée (à l’infini et coûteusement!) par rapport aux moyens, même économiquement disponibles! Et ceci, face à des classes sociales qui n’existent même plus, au moins pour se rebiffer. Toutes sont désormais identifiées dans la culture massifiée d’une “classe moyenne” gigantesque, petite bourgeoise, matérialiste et cosmopolite. Laquelle ne pourra jamais devenir naziste ou fasciste, mais tout simplement “massifiée” dans une  éventuelle subordination à l’hédonisme, même plutôt clochard. Fatalement et très provisoirement  soumis à un nouveau pouvoir – encore plutôt caché – mais suffisamment explicite et propagandiste à partir de plusieurs centres occidentaux, dont principalement celui de Davos. Lequel, étant donné qu’il est mystifié, ne serait pas non plus éternellement dominant…  Malgré ses journalistes lobotomisés…    

La nouvelle première ministre “in pectore” italienne , Giorgia Meloni, présidente (!) aussi du parti “Conservateur européen” (!), décrite comme “néo-fasciste”, est née dans la société  post-soixante-huitarde de l’hyper-“démocratie” internationale : elle parle quatre langues ! Celles, malheureusement  des droits affirmés avant d’en avoir établi les devoirs… Elle n’est pas dans mon cœur. Je ne suis pas allé à voter, mais pour d’autres raisons. Cela est une autre histoire…
De cette “autre histoire”, je parle toujours dans mes posts et j’en parlerai jusqu’à mes derniers jours… Pour des raisons de Catholicisme pétrinien et bien antimoderniste ! Maintenant, j’ai la faiblesse de rappeler – encore une fois – la folie globalement chaotique de notre contemporanéité qui a totalement perdu, comme prévu, son nord et la direction de la civilisation chrétienne. Désormais plutôt oubliée activement aussi par le Pontificat en vue et après le Concile Vatican II. Et, particulièrement, avec l’actuel Pape François, consacré à introduire dans le Catholicisme une vision hérétique moderniste qu’il avait préparé même avant sa première tentative de devenir Pape, en 2005, échouée à la faveur de Pape Benoît XVI. Cette tentative avait été déjà soutenue par la “Mafia de Saint Gall” comme l’avait définie son chef historique, le cardinal flamand, ici en Belgique, monseigneur Danneels. Ce qui fait que actuellement, presque tous les “Catholiques” soient dispersés en pratiquant une religiosité assez hétérodoxe, d’un côté générale et majoritaire; et de l’autre côté, une ferveur pétrinienne et scrupuleusement respectueuse de la Tradition dogmatique ! Pour le Salut de l’humanité, même naturellement au niveau politique mondial, tout va se jouer dans les années à venir, entre ces deux tendances radicalement opposées. Moi je prie et j’essaie d’agir et témoigner pour cette deuxième tendance éternellement fidèle au Christocentrisme !

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