Non seulement pour l’Italie, nous venons d’assister à la plus grande manifestation intellectuelle e sociale, désormais historique, de la culture contemporaine et mondialiste : le Meeting de Rimini dit de Communion et Libération ! Lequel n’a plus presque rien à voir avec celui conçu à ses origines objectivement ex-antimoderniste ! Il est, en effet, le modernisme le mal de notre temps : actuellement, depuis plus d’un demi siècle en plein accomplissement galopant et international, aussi bien civile et étatiste que religieux et chrétien, jusqu’à concerner en plein le Catholicisme !

La célébration suprême de l’idéologie étatiste actuelle de l’« État absolu Léviathan » et totalitaire est devenu norme annuaire du mouvement giussanien qui a atteint, comme antimoderniste et anti-étatiste, exactement le contraire, après la mort de son fondateur mystifié !
L’actualité, le développement et le succès populaire du mondialisme moderniste, jailli maintenant au plu haut degré de Davos, sont arrivés à leur zénith avec les  éclatantes manifestations enchaînées cette année-ci au Meeting de Rimini. Elles sont en antagonisme avec toutes celles précédentes au décès de père Giussani vers le Créateur. Elles avaient été conçues à l’origine comme témoignages originaires de la contradiction culturelle catholique contre la mentalité mondaine de l’idéologie gnostique et moderniste qui était en train de devenir dominant. On n’avait jamais entendu autant de jubilation et aussi d’idolâtrie en relation à un premier ministre italien : non par ailleurs élu, comme l’immédiat  précédent, par le peuple dans une compétition électorale ! Et désigné par le haut, par les oligarchies internationales devenues les véritables patrons de l’univers économique et politique du monde ! La chose était déjà arrivée mais jamais aussi effrontée : en réalité depuis beaucoup d’années, après les grandioses funérailles de père Giussani, on avait assisté à une dérive politicienne gouvernementale et gauchiste, par ailleurs dénoncée depuis son premier mouvement dissident bien giussanien. Radicalement opposé à la nouvelle ligne de tendance protestatisant et moderniste introduite par le dauphin espagnol, monseigneur Carron, successeur du bien futur saint fondateur. Comme toujours, ont été des non rares avant-gardes, en l’occurrence bien pétriniennes et vraiment militantes de « l’esprit du plus grand éducateur du vingtième siècle au monde », à percevoir immédiatement, avec des minimes anticipations hétérodoxes en relation à l’habituelle ferveur, les fatales tendances hérétisantes ! Très probablement bien présents présent dans la structure théologique qui encore la critique contemporaine, toute apologétique (più ou moins fausse), n’à pas su détecter dans les prémisses religieuses de la très religieuse CL. Mais continuellement soulignée par de souvent explosions d’impétueuses colères de la part de Giussani lui-même. Lequel mal supportait, il va de soi, des manifestations – même marginales – mais vaguement de référence gnostique, propres d’un mouvement ecclésial, laïque et moderne : et dans une époque de progressif modernisme. Encore aujourd’hui, même parmi les rangs des dirigeants actuels et obéissants au Pape saintgalliste et immanentiste François, on exclue absolument l’existence d’une capacité réceptive (même passive et, entre autres, très compréhensible) du virus progressivement moderniste. Surtout avec l’avent, en 2013, de l’actuel Pontife, plutôt immanentiste et très sud-américain marxien. Après les impensables et jamais admissibles démissions de Pape Benoit XVI !

Comment s’est-il réalisé ce monstrueux renversement ? Le reniement, sur le sillage du relativisme du soixante huit  contre le Père. Comme paradigme suprême et athéiste, remplacé par l’idole du modernisme de l’Etat jamais si despote. Maintenant aussi soutenue par le « catholicisme » papiste.
Même pas le Congrès de Lugano, de 2017 sur la spiritualité de Giussani, a réussi à soupçonner un hiatus entre l’indiscutable religiosité ambroisienne et borroméenne de monseigneur fondateur de CL. Très aimé et admiré comme jamais auparavant par au moins trois Papes. Hiatus entre son enseignement très élevé et vocationnel par rapport à la fidélité de tous ses adeptes tourbillonnant, traditionnels et très modernes (Milan), outre qu’historiques. Les presque 500 pages publiées des actes du Congrès suisse, n’en font même pas une allusion malgré due faillites retentissantes en une cinquantaine d’années… Le tout, pendant que le plus grand mouvement antireligieux, après un  demi-millénaire de philosophie anthropologique et rationaliste acquise – sans ambages – dans la théologie chrétienne et par après dans celle catholique. On n’a pas fini, justement, de continuer à ovationner l’immense Grace d’avoir reçu du Ciel, durant plus d’un demi-siècle, la géniale spiritualité incarnée dans la modernité sans modernisme (!), dans le mouvement giussanien. Lequel, malgré sa trahison doctrinal, n’arrive pas à se secouer de dos la grandeur historique de son authenticité ! Au point qu’on le compare aux grands mouvements qui ont marqué la spiritualité la plus fondatrice de la nature religieuse qui a caractérisé tout le Catholicisme. Celui de l’équivalence religieuse, de la comparaison avec la Fraternité saint Pie X, l’autre très grand mouvement sacerdotal et liturgique du siècle passé de la Sainte Messe de « toujours en latin ». Aujourd’hui elle se pose malgré l’inactualité flagrante de Communion et Libération. Les deux mouvements, parallèles et parfaitement étrangers, internationaux, l’un d’origine milanaise e l’autre francophone, les deux polarisé sur les symétriques dimensions propres du Christianisme vivant. Autant traditionalistes et éternels, ils sont aujourd’hui potentiellement le deux les plus splendides résultats d’un siècle, le vingtième, dramatique et emblématique de ce que modernité veut dire, surtout d’un point de vue religieux ! Et ceci, pendant que le pouvoir satanique moderniste est en train d’organiser, depuis plus de quelques siècles, l’État antagoniste au seul Salut divin présent sur la Terre. Toute la nature de notre ère est caractérisée par le choc entre ces deux forces en lutte permanente et gigantesque. La vision globale de notre dramatique époque moderniste et athée, voire religieuse et pétrinienne, en dépend !

Quel est le model actuel universel de cette répugnante et grotesque vision politico-existentielle? Il est le nouveau model chinois, aussi bien communiste dictatorial que qu’athée et libériste économiquement. Jusqu’au viol idéologique sud-américain et à sa lutte impérialiste…
Difficilement on sortira vite de la phase prévisiblement très longue de l’apologétique sur la spiritualité giussanienne, tant en est la richesse religieuse et moderne. Autant ardue sera la facilité avec laquelle il est possible décrire les nouveaux méandres encore inexplorés et déjà parcourus du rationalisme religieux face à ceux de la rationalité chrétienne. De laquelle, naturellement, la Foi devra prévaloir thomistiquement comme critère prédominant, même et toujours sur la Raison. Cette irrationalité, aujourd’hui dominante, aussi et toujours fascine les soi-disant populations abruties et massifiées de notre époque. Elle est structurée paradoxalement sur le model idéologique chinois, pour autant lointain qu’en semble la culture. Le monde idéologique, fatalement faux, car appartenant à la pensée unique dite moderne, rend enchantés les incultes et surtout corrompus « intellectuels » contemporains. Convaincus modernistes par la « religion civile », habitués à « penser » selon le style ordinaire et préfabriqué des lieux communs les plus arriérés et fatigués, du type relativement rationaliste (absolument non rationnel) et dans une modalité conformiste : « comme serait génial avoir tous un ‘green pass’, si rassurant pour chacun » ; « combien est-il devenu indispensable que tous soient plurivaccinés » et toujours plus préalablement, malgré la soi-disant négations de l’antiscience » (qui par contre rappelle sa contraire et facile thérapie sans des infinies inoculations toujours très dangereuses) ; « combien aussi il serait savant pour les mêmes masses que l’argent ne soit plus là dans sa forme cash » ; et « combien serait intelligent qu’elle soit éliminée la biblique propriété privée pour toute chose et bien, mais seule celle publique comme l’usage des vélos et mono-patins électriques dans la ville, payés selon l’usage… » ; « combien – par après seraient-elles brillantes les idées pour éliminer toute la délinquance en prévoyant un registre des infractions civiles individuelles, aussi informatisé pour leur sanctionnabilité immédiate et automatique, et sur des goûts personnels bizarrement nuisibles… ». Voici quelques exemples des nouvelles déterminations parmi les plus communes de l’État absolu, tout-puissant et totalitaire à adopter vite. Et que les Chinois ont aussi déjà mis en œuvre en partie avec succès… ! Ainsi se présente aujourd’hui le communisme, imposé (de l’État !), uni au « capitalisme infini » dit américain (décrit génialement par le Distributisme, déjà depuis un siècle). Voilà donc, selon le totalitarisme hard et soft actuels du Nouvel Ordre Mondial, la supposé « solution à tout problème politique et existentiel de notre contemporanéité » ! C’est-à-dire la stupidité appliquée à la volonté la plus irréfléchie et lointaine de la sapience de toute la civilisation humaine (d’origine chrétienne) et ainsi facilement manipulée, aussi bien à partir de l’Occident (américain) que de l’Orient (chinois). Le tout comme pensée humain et immanente ! La rationalité transcendante du Dieu trinitaire et incarné ? Un  bobard non démontrable qui, si continué à être affirmé. Il doit être puni pour éliminer le… Péché originel ! Une autre fake news dont il faut se libérer le plus tôt. Voici donc l’idée généralisée de notre temps contemporain qui sous-tend aujourd’hui aux dynamiques politiques très majoritaires. Et qui sont applaudies avec jubilation même et surtout apparemment catholiques, réputées cultivées (au Meeting !). De nos jours le responsable des évêques italiens, monseigneur Zuppi, parle tranquillement de la même tribune sans aucun crainte : de la même où le plus populaire des délégués du Nouvel Ordre Mondial, de l’oligarchie au véritable pouvoir, dicte ses règles antidémocratiques aux mêmes pouvoirs politiques nationaux enthousiastes de les proclamer. Sans en percevoir et en comprendre la signification. D’autant plus qu’ils sont doté aussi du « chrisme catholique et pontifical ». C’est-à-dire l’hérésie de l’Antéchrist ! Et la Chine et les États-Unis (avec tous les autres Pays complices) se préparent, avec méprisante et impensable danger, à déchainer aussi une guerre nucléaire autodestructive de toute l’humanité, seulement pour une simple prédéterminée priorité (apparemment impossible !) de pure pouvoir de réduction de la moitié de la population mondiale ! Voici au trait le monde sans le Dieu trinitaire auquel tous, y compris non seulement et explicitement le Vatican, sont en train de nous préparer. Sans oublier les « catholiques » obéissants au Pape « humanoïde » et chrétien, seulement marginalement qui remplie les écrans, nuit et jour, et tous les médias de notre monde : d’« humanismes » et seulement de principes infondés très peu rappelant le divin !

L’idée-matrice est l’État absolu de Hobbes qui circule depuis des siècles dans l’Occident surtout européen (maintenant de l’Union Européenne déjà bien déchue), arrivé à théoriser avec son néo-malthusianisme la disparition de la moitié de sa population mondiale. Avec n’importe quel moyen !
L’idée totalitaire chinoise existentielle nous est ainsi proche par le biais même de la guerre ukrainienne russo-occidentale déjà active avec le terrorisme américano-Nato-ukrainien depuis le 2014, qui a produit en total plus de 14.000 morts ! Guerre choisie et soutenue par l’Occident  irresponsablement (tout a une cause… !) et non imposée avec la force seulement étatiste par une idéologie russe, autant obsolète d’il y a deux siècles (le marxisme plus ou moins modéré), mariée avec une autre déjà d’il y a un demi millénaire, le Léviathan de Hobbes, pré-annoncée par l’Apocalypse. Collectivisme celui-ci, avec control systématique toujours plus informatisé. Inutilement dénoncé depuis une centaine d’année par le Distributisme catholique de Chesterton (l’écrivain converti le plus illustre au monde de la Catholicité, ensemble à son plus fidèle ami chrétien pétrinien et politique de profession, Belloc) ; et en compagnie du moine catholique irlandais McNabb : tous peu ou non écoutés car obnubilés par un hédonisme clochard devenu toujours plus pauvre, même sur la plan économique…
L’Observatoire Van Thuan de Trieste, en modalité héroïque, continue à rappeler et à développer les principes de l’éternelle Doctrine catholique et Sociale de l’Église sans trop d’écoute officielle consciente et conséquente. Vu que les pratiques pacifistes suivies par le clergé et par la grande majorité des « fidèles » sont celles hérétiques de l’actuel Pontife plutôt immanents et très anthropocentriques ! Y compris la racine de l’idée de devoir dénataliser, en cours depuis une cinquantaine d’années, avec anticonceptionnels et surtout des avortements pour millions et millions chaque année (bien condamnée par l’encyclique Humanae vitae de Pape Paul VI). Jusqu’à organiser des épidémies et guerres  nucléaires d’autodestruction future. La majorité des Catholiques, encore considérés faussement fils du peut-être le plus important mouvement du siècle dernier encore religieux, conduit par père Giussani,  applaudissent le Pape politicien et conscient intermittent en sainteté qui fait des accords avec la Chine. Laquelle choisie les évêques « catholiques soi-disant patriotiques » chinois plutôt que officiellement pontificaux, avec des irrémédiables dommages pour le Catholicisme non seulement oriental ! Et ceci pendant que le vieux évêque di Hong Kong, Zen, n’a pas été reçu par le pape et laissé en Place saint Pierre à Rome (il y était parvenu de l’extrême Orient pour une légitime et compréhensible audience), pendant que le Vatican était en train de préparer le renouvèlement de l’accord secret (!) avec le gouvernement communiste et « libéral, mais seulement d’État » de la Chine. Sur le 20% de la population mondiale totalitairement esclavagée ! À la même manière avec laquelle déjà Pape saint Jean XXIII avait conclus l’accord tragique, et infernal, avec l’Union Soviétique (!) à Metz – toujours dans le silence absolu – deux mois avant le début du Concile Vatican II. Pour ne jamais mentionner le gravissime problème du communisme dans la plus grande et importante assise au monde… Le Créateur en demandera compte aux protagonistes ecclésiastiques et à tous les complices soi-disant « fidèles » !

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