Quel est le critère avec lequel juger assurément une ligne politique d’un gouvernement ou celle théologique d’un Pontificat, voire d’un mouvement, d’un parti ou d’un simple individu, aussi bien politicien que religieux ? Jamais comme de nos jours, la politique et la religion se sont uniformisés dans leurs principes devenus tragiquement communs dans le réductionnisme, les premiers déments et les seconds hérétiques. D’une façon apparemment « irréversible » et déjà terrifiante.

Depuis la rébellion protestante du seizième siècle, les hommes n’ont fait que glisser vers une unification diabolique, dite exclusivement anthropologique, vers ce qu’on appelle aujourd’hui le NOM (Nouvel Ordre Mondial), une vision infernale renversée réunissant le religieux et le politique.
Le bavardage inutile est la critique radicale qu’on adresse – surtout en Europe – à la politique moderniste, dite superficiellement moderne, bien loin de celle pratiquée et opposée par les différents gouvernements réellement dictatoriaux et hautaines. La pandémie mondiale actuelle est en train de se révéler l’instrument idéal pour étayer cette politique complètement déraillé e réductionniste qui s’est extrémisée partout d’une manière totalement antagoniste et bien démente ! Tout l’irrationnel conséquent est concentré « dans l’idée immanentiste que la politique, comme la vie entière, n’a pas de sens et ne peut pas l’avoir (inutile donc de le chercher !), car ainsi va le monde depuis que « tout le monde a vu – à partir de la Renaissance – que l’histoire appartient exclusivement à la soi-disant raison humaine et à sa progressivité ». Celle-ci est la conception désormais courante qui domine apparemment dans le monde. Une domination qui a amené au chaos actuel politique, économique et existentiel au point que, lorsqu’on ne la retrouve plus dans le consensus électoral, on transgresse le plus que possible et même au-delà de ses règles démocratiques « sacrées » pour l’imposer. Avec une tranquille arrogance et outrecuidance qui ne fait que séparer, on dirait irréversiblement et sans  possibilité de médiation, entre le monde démoniaque du monde à la recherche du Nouvel Ordre Mondial et l’autre, devenu complètement minoritaire à défense de la créaturalité naturelle et théocentrique ! Mais désormais l’athéisme généralisé et étatiste, qui fonde le modernisme du progressisme dogmatique, remplaçant toute la pensée théologique de l’immense et glorieuse Scolastique christocentrique (à la base de notre civilisation occidentale), se considère irremplaçable et autorisée aux plus monstrueuses exactions antihumaines pour s’affirmer publiquement… Et pour détruire toute proposition raisonnable que l’histoire du libéralisme catholique ha construit en milliers d’années ! L’idéologie s’est ainsi fondée en se rebiffant à cette conception évidemment créationniste, propre d’un Créateur amoureux de l’humanité jusqu’à la créer totalement libre et lui permettre la crucifixion de son propre Fils, envoyé sur Terre pour lui enseigner à se confier aux Lois de l’Éternel. Cette idéologie réactive a commencé son existence publique avec le protestantisme anglican et luthérien. Ce dernier, surtout, n’a fait depuis que se multiplier, dans son absurde scissionnisme conçu « naturellement » et contre tout ontologisme, jusqu’à plus de deux-cent Églises et presque deux-milles sectes… Il s’agit là de la structuration de l’actuelle confusion mondiale et nihiliste, factuelle et politicienne. D’où l’exigence d’un soi disant ordre mondial rationaliste, même si sans aucune rationalité !

À qui la faute ? À la religion ou à la politique ? Tout naturellement à la religion, en tant que vision globale, ontologique et salvifique qui détermine la direction de marche et les modalités concrètes de tout agissement, aussi bien collectif que personnel. La philosophie servante de la théologie !
Le prétendu abandon de la civilisation théocentrique, ou tout au moins de sa marginalisation à la dimension privative et intimiste, après l’avoir totalement effacée et rendue étrangère à la fondamentale fonction publique – dont l’étatisme s’est imposé comme remplaçante dans son exclusivité politicienne – a mis en évidence la profonde et perverse ignorance moderniste généralisée de notre civilisation dite moderne ! C’est à la source que toutes les perversions prennent origine. Et la source est la Vie elle-même et la vision du monde ! Ce n’est pas par hasard que le philosophes dites positivement révolutionnaires, les par ailleurs actuels crus « inutiles », se sont attaqués aux principes de la philosophie préchrétienne et à la Scolastique chrétienne de la calomniée ère du Moyen-âge, afin d’en détruire les fondements… Le fameux principe fondateur de la pensée éternelle selon lequel « philosophia ancilla theologiae » (la philosophie servante de la théologie) a été tout simplement oublié pour se voir mis à côté, dans notre époque moderniste, réductionniste et acéphale ! Ainsi, après avoir réalisé le sale travail d’éliminer la source même de la pensée correcte et logique, la philosophie ne s’est même pas vue remerciée pour avoir été jetée ou abandonnée par les idéologies trompeuses modernistes, dans les cagibis des vieilleries futiles et superflues. L’attitude de la religion elle-même, a été de subordination face à ce processus dévastateur et dément en utilisant, aussi dans ses séminaires catholiques comme dans le tout dernier demi-siècle, les philosophies athéistes comme base de l’étude de la théologie. La folie ! On a ainsi eu le résultat du rahnérisme nihiliste qui a ramené toute la théologie classique au paganisme primitif déniant fatalement l’existence non pas de Dieu – il serait trop engageant intellectuellement pour la misère des capacités spéculatives de l’homme-masse abruti ! – mais son influence réelle sur la Vie e, surtout, la vie publique.
Voici donc l’hérésie des hérésies adoptée explicitement et de plus en plus ouvertement même par ce Pontificat. Comment réaliser cet exploit théorétique ? Tout simplement en additionnant cette idéologie moderniste, il va de soi sans aucune modernité car totalement nihiliste dans sa téléologie finaliste, à la pratique détériorée et privée de « Principes – par exemple – non négociables » de la Tradition chrétienne. Un mélange imbuvable pour son niveau toxique jamais atteint par les poisons hérétiques. L’allusion de Nietzsche pour laquelle le venin pourrait se rendre attrayant, si rendu doux et non amer vient immédiatement à l’esprit…

La primauté originaire de la religion a été perdue : raison pour laquelle la folie s’est emparée du monde à partir de ladite Renaissance qui n’a fait que parasiter et développer toute la splendeur de la sapience à la foi humaine et divine de la civilisation antique et moyenâgeuse.
C’est la douceur de l’adhésion au faux christianisme à même de ne pas attirer l’attention des masses populaires dites modernes (les statistiques le montrent clairement en comptabilisant le continue et irrésistible succès anticatholique actuel !). Ceci donne la preuve irréfutable que le véritable peuple n’est au fond pas dupe : sans vérité, sans la Vérité divine, il n’y a pas d’engagement. Il n’existe pas d’alternative au Christianisme en augmentant la dose de sucre au médicament du Salut évangélique.
Ce n’est pas en suivant les tendances protestantes de l’Église allemande à faire face à la crise historique toute l’Église catholique de sa trahison chrétienne en « humanisant », avec le mélange du modernisme, l’apparent traditionalisme papiste résiduel. Qu’on se le dise. Tout d’abord, il faut reconnaître l’ordre originaire des choses et de la pensée et non la « Nouvelle Église » de Pape François. Lequel réalise la même théologie du jésuite allemand hérétique Karl Rahner ou du groupuscule de Saint Gall qui s’est chargé et qui a déterminé son élection pour deux fois. Toute l’irrationalité du poison hérétique a envenimé la totalité incommensurable de l’éternelle rationalité catholique ! Sans la droiture non contaminée du Magistère ecclésial, le monde ne peut que s’enfoncer encore davantage et irréversiblement dans la perdition démente et imprévisible du démoniaque. C’est à cela que sert l’Église ! Mais quelle Église ? Celle pétrinienne et non celle exclusivement papiste ou tout simplement papale qui se définit « pastorale », c’est-à-dire fidèle à la mentalité du monde, comme celle qui en avait annoncé le dernier Concile. Sans le retour innovant et éternellement moderne, à l’unité divine et religieuse sur laquelle établir les critères de référence, globalement et universellement unifiés, on ne pourra pas échapper à l’inanité de la recherche actuelle politicienne et nihiliste de l’attitude moderniste et athée. Ce n’est pas en exposant au Vatican la statue de Luther (condamné à l’enfer par le Concile bien dogmatique de Trente), pour la mettre à la gloire du culte catholique, qu’on pourra relier toute la catholicité à la cohérence rationnelle religieuse de son Salut éternel. Et ce n’est pas en participant en Suede (avec sn évêque immanquablement femme) aux festivités pour le plus détestable acte schismatique d’il y a un demi millénaire de la part des  protestante, que l’on pourra faire oublier la photo de l’actuel Pape, fait acclamer par tous les médias mécréants et laïcistes, agenouillé devant deux pasteurs luthériens pendant qu’ils le bénissaient lorsqu’il était cardinal à Buenos-Aires. La liste des actes hérétiques est trop longue (Synode de l’Amazonie, rituels musulmans et païens en Saint Pierre et Vatican…), pour ici l’énumérer mélangée aux actes et déclarations tout de même catholiques, pour en faire l’ultérieure démonstration de la dégénération dite protestantisante de ce pontificat en complète déperdition et déjà très avancée. Le Saint Esprit veille plus que tout Chrétien à cette méga-dévastation assurément avec sa Sapience qui fait toute l’humble confiance de notre Foi. En effet, ceci montre tout l’amour du fidèle chrétien pour la correction du critère vers la ligne hétérodoxe de l’actuel sommet de l’Église catholique. Le Chrétien est tout engagé à garantir avec sa prière la primauté absolue du jugement du Pape, afin qu’elle demeure tout simplement pétrinien et non massifié !

De nos jours, plus on est conformiste, uniformisés à la « pensée unique et liquide », et plus on est incapable de juger l’orthodoxie de l’actuel Catholicisme et le fondement de la bonne politique.
L’idée de « révolution », à la base de toute l’idéologie forcenée de l’actuelle modernité, a déjà été presque complètement détruite. À la lumière de sa propre expérience historique qui s’est révélée aussi inefficace, toujours erronée et antiéconomique ; elle a été aussi déstructurée, da un point de vue théorique, en la remplaçant avec celle même pas proclamée de réductionnisme aliénant, via la conception opposée à sa réalisation inévitablement totalitaire et violente ! Sa dernière forme de survie interne, le terrorisme, semble avoir également pris un ultérieur coup de vieux pré-mortel.
Le pouvoir stratégique, celui qui s’est fait promoteur du NOM (le Nouvel Ordre Mondial) auquel les responsables politiques subordonnés dits démocratiques (de Frau Merkel, à monsieur Macron et al signor Conte, le « jamais élu ») obéissent sans aucune conscience active e vraiment culturelle.
Ils sont les véritables faux philosophes « modernes », dotés d’amplificateurs et fièrement gnostiques, en outre nihilistes idolâtres, exclusivement et limitativement du moloch du « marché même de la pensée ». Celui-ci nécessite, il va de soi, d’un climat social doux : d’où le nihilisme doucement dévastateur et structuré du NOM. Mais le diable construit les casseroles mais pas les couvercles : la pandémie (chinoise naturellement !) est en train de tout bouleverser. Et je m’occuperai aussi de l’hérésie la plus grave à la base du refus de juger spiritualistiquement les choses du monde : le Christianisme dévirilisé comme s’il était une petite enseigne distinctive exclusivement personnelle, rendue  inutile et inapplicable aux événements mondains et politiques… J‘en reparlerai.

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