Sont-ils réellement européistes et démocratiques les catholiques ? Certainement le sont, mais non inconditionnellement ! Car la démocratie est devenue un régime, si bien le « moins pire existant » (comme le disait Churchill) absurdement dévié, cruellement trans-humaniste et porteur de l’implicite et mystifié totalitarisme « mondialiste ». Surtout dans la technocratique Union Européenne actuelle, de laquelle il faudra sortir, au plus tôt, de son horrible et illégitime Euro !

La sapience du catholicisme suprême dans l’histoire – et surtout de la Doctrine Sociale de l’Église  – ne s’est naturellement jamais identifiée dans la démocratie : plutôt dans le « Bien commun » et dans le « Principe de subsidiarité ». Mais voici que l’Union Européenne vient de se structurer selon le « model idéologique mondialiste », le plus pervers et dictatorial de l’histoire : radicalement anti-démocratique et anti-souverainiste par rapport aux Peuples, relativement à leur sacrée Liberté.
Ainsi aucune des cinq institutions dont est constituée l’Union Européenne n’est effectivement  démocratique, si jamais un jour elle l’a été complètement. Rassurez-vous, je ne passerai pas dans un dépressif et inutile examen détaillé – après plus de soixante ans de fonctionnement – de ces cinq (!) institutions, de ses Agences et autres importantes articulations de l’apparemment complexe et très analement ordonnée actuelle UE ! Il suffira un jugement essentiel, rapide et surtout «miséricordieux» de ses deux principales instances (Commission et Parlement) et laisser dans le silence les innombrables autres ses structures au gigantisme méga-bureaucratique continental parmi lesquelles ressortent la démiurgique Banque Centrale et le fantomatique Conseil. En temps de pleine et réelle crise « coronavirus », qui déjà accable la vie des contribuables victimes aussi paralysés : question d’hygiène surtout mentale et existentielle.
Aussi bien le soi-disant « puissant » Parlement que la véritable « surpuissante » Commission, autant que les ultra-notables méconnus et méconnaissables Commissaires, n’ont même pas les apparences démocratiques les plus élémentaires. Le véritable fonctionnement très efficace de l’UE est basé sur ses dits « règlements » et « circulaires » qui, n’étant pas formellement des « lois », ne sont pas soumis à des propositions à la discussion publique, ni à des approbations législatives au moins  majoritaires… La Commission, ainsi, gouverne l’Europe des Pays dits démocratiques avec des seuls et simples décrets – même plusieurs fois par semaine ! – que  les États membres se doivent très généralement d’appliquer sans discussion. Sous peine de graves amendes et réprimandes non discutables. Le Parlement est ainsi substantiellement dépourvu de idéal pouvoir législatif sauf pour des matières très marginales. Quant aux deux océaniques Comités, ils opèrent entre les polarités limitées ou étendues de pouvoirs plutôt discrétionnaires, voire de pure représentation cosmétique.

L’exemple non concluant de trois années de négociation infructueuses du « brexit » est à démonstration de l’irrationalité anti-démocratique des règles de l’EU. Elles figurent aussi la réelle disproportion de la leur dimension économique e de l’Euro par rapport à l’importance du sujet politique en déclin planétaire du Vieux Continent plastronnant dans les piteux sommets mondiaux.
C’est connu, est l’unité culturelle et politique qui produit celle monétaire et non vice-versa, comme réellement arrivé. Un exemple éclatant, pour se donner une idée du faramineux des procédures qui ont rendu tristement fameuse la  modélisation également des structures, devenues absurdement technocratiques de chaque Pays membre, est donné par la Grande Bretagne. Elle n’est pas arrivée à conclure un accord de sortie avec les sommets de Bruxelles. La chose, après plus de trois ans de sa décision référendaire (tactiquement très  providentielle pour elle-même) de s’en aller de l’actuelle UE. Et ceci, sans toutefois ne pas être sagement entrée dans l’Euro ! Il n’est d’ailleurs pas à exclure le fait de ne pas pouvoir y parvenir définitivement même après quatre ans : tant d’une manière anti-démocratique sont-elles ainsi construites les « règles » de fonctionnement du grand et très lourd et coûteux « Cirque bruxellois ». Ou peut-être, « génialement » conçues ad hoc dans le diabolique !
Moi qui suis installé en famille dans cette capitale belge depuis 43 ans, très proche du centre de ce véritable monstre politique, je sais de quoi je parle. Tout en cultivant ma passion européiste dont le mythe remonte à la Grèce antique et dont l’actuel Pays de l’Égée est la suprême victime (avec l’Italie) de cette dérive politico-institutionnelle. Avant d’être nominalement européen, je suis tout simplement Italien souverain, de civilisation chrétienne euro-centrique et surtout catholique pratiquant, donc épris de ma sacrée liberté inviolable.
Selon la tendance d’il y a quelque siècle, ces trois facteurs personnels constituant les entités sous-jacentes à l’Être global (non mondialiste !) de chaque Personne, dont cette Europe poursuit de plus en plus implacablement le projet idéologique contraire nihiliste et onusien. D’une civilisation culturellement réductionniste, politiquement gnostique et existentiellement inhumaine. Contre les idées, en d’autres termes, de la liberté des Peuples et de l’individu libre, qu’au nom de la civilisation occidentale, avait été amené à donner mandat pour fonder la désormais perdue et initiale Communauté Européenne : non par hasard appelée à son début « communauté ».
L’Union Européenne a trahi les intentions publiques de ses trois fondateurs principaux, que je vais reprendre ici plus bas, véritables représentants européens en 1956 à Rome.

La lutte politique despotique des cinq institutions européennes est désormais totalement bureaucratique. D’une manière apparemment irréversible, elle est contre la plutôt ignare grande résistance populaire authentiquement européenne. À présent, on n’a qu’à radicaliser l’opposition à ce projet mondialiste et franc-maçon, déjà élaboré depuis des siècles. Lequel est en train de détruire, d’une façon mystificatrice, la seule et unique agence restée en opposition stratégique à ce plan implacable de démolition cosmique : le vrai christianisme catholique !
Pourquoi a-t-on pu en arriver à autant de dégénération ? À cause de deux raisons de base : la culture gnostique généralement dominante après l’ère du Moyen Âge et du miraculeux monachisme continental ; et, à motivation du correspondant consensus superficiel des populations massifiées qui ont permis, d’une manière passive, la dégénération gigantesque de civilisation judéo-chrétienne. Bref, le double problème consiste dans l’homme généralement déchristianisé dit moderne. Qui a trahi théologiquement, philosophiquement et politiquement les facteurs basiques constituant toute notre civilisation occidentale. Laquelle s’est construite presqu’exclusivement dans le catholicisme traditionnel, fondé sur la Révélation des Apôtres et sur le grand Magistère historique de l’Église.
La preuve suprême pour laquelle la trahison de l’UE s’est presqu’accomplie entièrement et déjà consommée est donnée par le refus explicite et démentiel d’avoir exclus du projet de « Constitution européenne » la mention du facteur historique « Chrétien ».
Giscard d’Estaing, l’ex-président de la France alors chargé en Europe, en accord avec toute la coalition constituée de marxistes ou marxiens, et libéraux laïcistes du Vieux Continent, avait violé, stérilisé et trompé même l’histoire elle-même de l’Âme complètement métaphysique. Et religieuse, qui avait caractérisé plusieurs millénaires non seulement européens !
L’ancien ennemi mortel poursuivi, depuis au moins un demi-millénaire par le gnosticisme laïciste (c’est-à-dire, celui de la culture catholique) venait ainsi offerte sur un plateau continental à la médiocre classe politique européenne. Et ceci pour faire profiter de l’occasion afin de proclamer la victoire apparemment définitive du projet mondialiste. Le tout en signant ainsi l’apothéose de l’actuelle barbarie par les « modérés », même catholiques et protestantisés de notre contemporanéité religieuse romane. Il fallait peut-être s’y attendre, vu qu’à sa même fondation à Rome, deux des trois grands hommes politiques de l’époque, dont on vient de faire allusion, agissaient sous l’hypothèque d’une grande ambiguïté idéologique (peut-être aussi inévitable).
À côté de l’italien catholique Alcide De Gasperi, il y avait le français socialiste Jean Monet qui avait collaboré clandestinement déjà pendant toute la deuxième guerre mondiale avec les dits libéraux américains (à l’époque plutôt modérés aussi en laïcisme). Et tout de même à la tête des libérateurs de l’Europe avec leur héroïque intervention militaire fondamentalement anglo-saxonne !
Il y avait également comme second protagoniste, le chancelier allemand Konrad Adenauer, lié à la France par le récent pacte bilatéral, dit axe carolingien, pour la domination européenne en pleine actualité encore de nos jours. Quoique, pour l’Allemagne, on était encore trop près des horreurs de la croix gammée !

Les catholiques, malgré tout défenseurs attitrés, de la famille hétérosexuelle, de la on ne peut plus  économique natalité appelée naturelle, de la souveraineté culturelle des Peuples et du vrai progrès, donc aussi scientifique, sont presque les seuls et vraiment authentiques Européens. Ils doivent se charger de a sortie de l’écervelée dictature du système monétaire de l’Euro. Et affirmer l’idée ontologique (on ne peut plus naturelle) d’une Europe des Peuples libres et prospères.
Quoi faire donc ? Il apparaît évident, de plus en plus, qu’il faut simplement détruire cette Europe désormais à l’état irréformable et illusoirement hédoniste (chose, par ailleurs, déjà bien avancée). Même par un inconcevable soi-disant droit naturel. Son groupe dirigeant est en train d’amener tout le Continent à sa perte totale. Y compris les Pays dominants et bénéficiaires de l’exploitation objective et voulue d’autres nations « membres naturellement encore e toujours plus faibles » de l’UE. Et ceci, pendant qu’on est en train de constater tragiquement que la dette des États, tous étatistes (l’étatisme, on le rappelle, est toujours de mise sans conscience, dans la domination immonde de l’État sur Dieu et son abolition totale avec ses Lois éternelles !), est exactement le contraire du bas de laine des réserve du bon père de famille. Lequel entre en aide vraiment lorsque une catastrophe s’avère (du tremblement de terre jusqu’au… virus épidémique). L’État, par définition, ne doit jamais être en déficit, au contraire il doit toujours disposer de réserves effectives ou virtuelles  pour ses imprévus inévitables (avec une taxation très faible à peine indispensable au fonctionnement de son État dit « minimum » !). Sauf exceptionnellement pour des cas vraiment obligés d’investissements stratégiques. Tout en n’oubliant pas – on l’a par contre quasi refoulé – qu’il faut faire beaucoup d’enfants : seul vrai remède crucial à la pauvreté ou pénurie économique future. Ainsi qu’on a toujours fait lorsque les situations économiques étaient apparemment même de misère générale ! Ce n’est pas vrai que la dénatalité actuelle (néo-malthusienne) est provoquée par la crise économique et les conditions sociales soi-disant difficiles. Et ceci comme décisions à moyen terme d’environs une vingtaine d’années car il faudra, en l’occurrence, attendre que ces bébés deviennent eux-mêmes des producteurs enfin adultes productifs !

Sortir de l’Euro aussi pour transformer politiquement l’Union Européenne. Une opération culturelle et économique réparatrice qui ne peut que remettre logiquement les bœufs devant les chars. Naturellement il faudra avoir d’abord résolu le problème de se doter, de la part des catholiques, de leur propre parti unique et unitaire opérationnel. Il existe déjà : le Peuple de la Famille !
Je me rends complètement compte des énormes difficultés et des innombrables hostilités qui sont prêtes à se (re)déclarer contre cette détermination vraiment antimondialiste à catalyser !
En déchainant toute la majorité des médias et des partis (généralement de gauche) d’aveugle obéissance mondialiste, onusienne et franc-maçonne qui motivent l’offensive irréductible contre la sortie de l’Euro et de l’UE comme « impossible ». Souvent les deux options sont identifiées, comme si elles étaient la même chose. L’appartenance dei Pays européens est par contre toujours vocationnellement indiscutable.
Déjà depuis des années en Europe, on ne parle presque plus de cette éventualité, après qu’il s’était formé un grand parti favorable dans chaque Pays de l’UE. Les multiples campagnes contraires du pouvoir international, surtout financier et culturellement terroristes, ont eu leur effet bien efficace !
Mais surtout, il ne faut pas se dégonfler : immédiatement et pour commencer, il faut sortir – coûte que coûte – tout simplement de l’Euro et commencer une lutte irréductible sur le plan politique et culturel. Contre toutes les anomalies sociales et globalement despotiques, d’une Europe dictatoriale et arrogante, de la part particulièrement de certaines Pays, notamment de la zone rhénane.
Et notamment, du directoire infernal de l’Allemagne et de la France. La sortie de l’Euro a ainsi un double effet : celui de restituer la liberté à chaque Pays membre – y compris ceux qui ont pu bénéficier davantage de la situation oppressive encore bien actuelle ! de ne pouvoir compter que sur leurs propres forces. Sans exploitation d’autres nations et relatives dépenses folles étatistes.
Et de l’autre côté, d’affaiblir encore plus opportunément une Europe qui doit être déstructurée rapidement. Au moins dans sa dégénération mondialiste et faussement collectiviste. Une vraie Europe doit être, en effet, authentiquement et téléologiquement sauvée tout en étant  profondément restructurée en fonction d’un procès associatif possible et soutenable. À partir d’abord d’une toujours possible associativité basique soutenable et réellement logique. L’objectif, en réalité, est d’opérer sur la culture d’auto-conscience des peuples qui assument toute leur indispensable souveraineté et responsabilité (actuellement encore plutôt déniée), construisant progressivement leur unité avant tout culturelle e religieuse. Donc économique et prospère, en s’échappant d’un esclavage déjà avancé et monstrueux !
Contre le projet politique mondialiste et très franc-maçon, en contraste avec celui global et  universaliste de l’éternel et libre catholicisme. Qui sait, il se pourrait le cas de la Grâce du Saint Esprit qui pourrait aussi suggérer à l’Église non seulement hiérarchique et protestantisée de se convertir au souffle de la Vérité incarnée en Jésus Christ. Comme il a été dernièrement rappelé par une petite multitude de catholiques milanais, giussaniens et toujours amoureux de la Communion (y compris le cardinal Scola), à la jamais oubliable unité ecclésiale !
Pour ce faire, il faudra sortir de l’insupportable et hautaine attitude intellectualiste, spiritualiste et activistiquement aliénée et obtuse, de la part aussi des autres catholiques adversaires au leur future parti fondé il y a quatre ans. Et qui a continué tout  de même à s’engager héroïquement dans sa totale et isolée fidélité vocationnelle. Laquelle contient aussi sa capacité historique d’associer, comme toujours, les non-croyants et – tout de même – ennemis du projet nihiliste mondialiste anti-chrétien !

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