Les problèmes de fond posés par le terrorisme de Paris : ceux de l’intrinsèque violence totalitaire de l’islam et ceux de la crise identitaire du monde chrétien et occidental. Lequel, par ailleurs, est rendu plutôt nihiliste, pseudo-hédoniste et avec la « pensée faible », outre débilement pacifique. Ratzinger à Ratisbonne.

La mémoire des masses indifférenciées est courte, très courte. « Cette fois plus de quatre-cent personnes comme moi – on entend souvent répéter – ont pris des balles dans leurs corps mitraillées dans le tas. J’aurais pu être comme les morts du Bataclan. Parfois je vais aux concerts. Ou bien à boire (comme presque tous sur une terrasse avec des amis voire des inconnus pour commencer un possible flirt : pour draguer, disent-ils certains)… Par centaines ont été frappés, même mortellement. Pourquoi-pas à la plage ou dans un musée ? ».
À vrai dire, tout ceci était déjà arrivé, même souvent dans nos temps : aux Twin Towers, à Madrid, à Londres, à Tunis, à la discothèque en Asie…  Depuis la deuxième guerre mondiale – expliquent-elles les statistiques – et dans celles du dernier demi siècle, plus de 90% des victimes  (sur plusieurs dizaines de millions) ont été des civils anonymes « innocemment ignares ». Même la peur est courte. Très vite tout est refoulé, non seulement oublié. Ainsi, grâce à l’inéliminable volonté de vivre, on a toujours recommencé comme auparavant. Cette fois-ci de Paris, cependant, il paraît commencer à se dérouler, tout au moins en partie, un scénario plutôt différent. Même les irréductibles pacifistes français se sont alignés à l’action militaire du président Holland en Syrie ou au Mali.  Certes, la gigantesque machine médiatique tendue à tout justifier, culpabiliser, minimiser, mystifier irrationnellement, réduire et dévier, est en fonction jour et nuit.  Les analyses réductivement politiciennes, lorsque elles ne soient apparemment et très inutilement alarmistes, sont efficacement en action pour gommer, dans un colossale « réassurance  psychologistique de masse », les esprits plutôt éperdus :  le transocéanique machin à oublier est déchainé jusqu’à déferler opportunément en continu, par tout moyen, afin de réduire en passivités ou superficialiser – même avec de la fausse terreur –  le véritable problème, les véritables problèmes posés et tout de même mis en évidence. L’idéologie et la manipulation ne peuvent tout de même pas résoudre (du point de vue aussi du pouvoir) toute chose. Ainsi, au moins une partie de la population semble cumuler de manière profittable même les anciennes expériences jusqu’à se rendre imperméables à plusieurs mystifications, aussi du  chef du gouvernement.
Donc, quelle sont-ils les problèmes posés en général par le match de civilisation (c’est bien de cela qu’il s’agit, tout au moins de la part de l’islam) que le terrorisme (Isis ou autre Al Qaeda) sont en train de représenter tragiquement ?
Benoît XVI à Ratisbonne avait déjà admirablement analysé les profondeurs du thème face à l’intelligentsia politique et culturelle du monde, même avec les contestations musulmanes  escomptées et habituelles.

Avant tout, l’analyse sur l’islam, qui est une religion se concevant déjà à la naissance, au début du siècle septième, comme despotique au niveau maximum. Cette religion s’est destinée tout simplement à « sauver » l’humanité entière avec des méthodes persuasives et/ou en coercition, donc substantiellement violentes : sa théologie – si on peut dire  –  sociologistique et toute sa diffusion, depuis les années 620 après Christ, ont été caractérisées par la guerre armée de conquête : la jihad, sainte naturellement !
Le problème le plus grand posé à l’homme par cette religion est celui, pour elle toujours non résolu, de la Liberté. Les musulmans n’en disposent pas, aussi bien pour des raison de principe que de définition doctrinale prescriptive. En réalité, ils ne semblent pas s’en poser le gigantesque et préliminaire problème. Ainsi ils se conçoivent, sauf des exceptions très rares et subjectives, sans aucune possibilité de choix libre entre les concepts suprêmes du bien et du mal car ils sont obligés, en substance toujours avec la force, à se soumettre aux nouvelles tendances islamistes (il n’a été pas toujours ainsi, grâce à la culture chrétienne vivante). La sharia a systématiquement affirmé cette coercition continue aussi bien théoriquement qu’en pratique : peine la mort ou le fouet. Par conséquent ils ne peuvent pas, vraiment et programmatiquement  (ontologiquement), aimer ni Dieu ni les autres hommes : qui n’est pas libre de haïr, en effet, ne peut pas aimer en vérité. Une autre preuve concrète ? Dans les pays islamiques, il n’existe pas la liberté de religion e de culte outre, il va de soi pour l’islam, malgré que les musulmans en jouissent totalement dans tous les pays occidentaux. Toute la supériorité incommensurable du christianisme est inscrite, tout de même, dans cette grandeur humaine et divine, apparemment incompréhensible, pour le musulman : comme la sainte Trinité qu’eux définissent avec candeur désarmé et tenu au plus haut degré ignorant, polythéisme. Le sacrifice chrétien de la croix a dramatiquement montré cette célébration suprême de la liberté humaine qui fait toute la différence, première et essentiale, avec les autres religions non seulement musulmane. Le message du Christ vivant en substance disait et dit : « Je meures  cloué afin que vous soyez libres, vous les hommes, même de me tuer, donc de m’aimer. Seulement après il y aura ma Résurrection dans la trinité relationnelle »… Du reste pourquoi Dieu devrait être content d’avoir des « fils fidèles » non moins contraints à Le suivre sous la menace constante même de la mort (par le biais des différentes condamnations inhumaines à cause de toujours possibles apostasies arbitraires ) ? Toute relation islamique, terraine e éternelle, est ainsi chargée d’un simplisme dégradant pour la dignité humaine et de sa nature : la première et incontournable valeur  est – on le sait – la Liberté ! Tout le terrorisme musulman le plus extrémiste, ainsi que tout l’islam le plus modéré (avec des bon et excellents sentiments du type « Not in my name ») sont, jusqu’à présent et en tous cas, des expressions de la même guerre de conquête, avec « astuce » ou violence, contre les  « infidèles » systématiquement prédéterminés : c’est-à-dire tous les autres, sauf les musulmans. Ces islamistes appartiennent intrinsèquement (malgré leur position et disposition symétrique entre eux) à la même religion, si bien très divisée entre tendances et pseudo-hiérarchies. La même ainsi obligée et décrite surtout en détail dans le Coran d’une manière (actuellement) immuable. Aussi la jihad des femmes musulmanes modérées ( en esclavage elles aussi au moins autant que les hommes) est en Europe fondée également sur leur pacifique prolificité. Lorsque, pour leur habituelle et « religieuse » haine contre la vie, elles ne se font pas sauter en l’air avec des horribles buts homicides et terroristes.

En deuxième lieu, Benoît XVI avait – entre autres – analysé les problèmes actuels du monde chrétien et soi-disant chrétien. Ce monde est maintenant en profonde crise doctrinale quantitative en tout l’Occident, malgré le Magistère et la Tradition de l’Église soient assiégés mais intègres.  L’idéologie désormais dominante du nihiliste relativiste a attaqué et dévié marginalement même beaucoup de communautés ecclésiales catholiques. Le bien être aussi économique, signe indiscutable du soi-disant succès matériel de l’homme occidental qui doit tout à la civilisation judéo-chrétienne plurimillénaire, a paradoxalement même adressé une grande partie de l’humanité, apparemment, à son actuelle et réelle tiédeur souvent majoritaire. Vers ce faux hédonisme relativiste, qui le rend encor plus mal vu aux yeux des musulmans, lesquels confondent – de surcroît – l’horrible culture de a sécularisation (dont ils sont eux-mêmes victimes déjà à un niveau avancé) avec le patrimoine chrétien. Ce gigantesque malentendu est  soutenu de facto aussi par le caractère superficiel du débat installé dans la plus grande partie des médias occidentaux. Ainsi, même les chrétiens pratiquants arrivent souvent à ne plus comprendre les termes du problème étant donné qu’ils sont victimes de l’incapacité structurelle de la très grande partie des laïcistes, malgré ils soient réputés dominants, dans la compréhension du réel. Lesdits laïcistes, bien mécréants, arrivent rarement à discerner les files nombreux et très divers qui constituent la réalité, toute la réalité. Il est ainsi que le relativisme de la « pensée unique et liquide » induisent même beaucoup de chrétiens simplets à devenir autolaïcistes. Comme ceux qui, pour ne pas offenser les musulmans abolissent, avec leur pensée faible et politically correct leur honteuse inanition missionnaire, les crèches et les chants liturgiques… Au contraire, ils devraient attaquer fièrement, dans la miséricorde, le caractère islamique », c’est-à-dire superficie et mystifiant  (vrai ou supposé), avec la rationalité. Outre à l’abandon d leur totalitarisme jusqu’à l’assassinat préordonné par la toujours actuelle sharia en vigueur (bien autre chose que le soi-disant modérantisme islamique fraternel !), pour leur proposer la conversion au christianisme ! Du reste leur religion est elle aussi en perdition, même doctrinalement, par rapport à ses propres fondements.

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